NLDR : pour prévenir d’éventuelles critiques autour du titre, nous précisons qu’il s’agit là de se moquer avec ironie de ses collègues masculins en les dévirilisant et non de doter Wonder Woman d’un appareil reproducteur dont elle n’a pas besoin.
Aaah qu’on l’attendait ce Wonder Woman ! Non seulement il s’agit du premier film avec une super-héroïne (on oublie Elektra et autre Catwoman pour notre santé mentale), mais c’est également la chance pour le DCEU de sortir enfin la tête de l’eau.
Perfectible. Les effets numériques se montrent de qualité variable – tout comme le jeu de Gal Gadot -, allant du sublime au bien moche qui pique les yeux. On ressent quelques incohérences narratives et certaines séquences lorgnent méchamment du côté de Captain America : First Avenger. Et puis il reste ce sentiment gênant de voir une héroïne si dépendante d’une présence masculine.
Solide. Même si elle reste un pur produit de studio, on prend plaisir à côtoyer cette Amazone dont le décalage et la naïveté donne beaucoup de charme au premier tiers avant que sa puissance guerrière n’éclate par la suite. À ce titre, le long-métrage s’offre quelques plans magnifiques, quasi-icôniques. Bien rythmé, bien dosé, Wonder Woman ne renouvelle pas le genre, mais prouve que le girl power y a sa place et qu’il frappe fort.