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Accueil - Critique Vie de Carabin – volume 5 : couches, rires et galères à l’EHPAD
Critique Vie de Carabin – volume 5 : couches, rires et galères à l’EHPAD
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Littérature

Critique Vie de Carabin – volume 5 : couches, rires et galères à l’EHPAD

Céline Spreux Céline Spreux15 novembre 2025Aucun commentaireIl vous reste 7 minutes à lire
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Le phénomène Vie de Carabin revient ! Dans ce volume 5, Védécé et Chully Bunny plongent leur héros dans le chaos d’un EHPAD, entre les exigences du soin gériatrique, un humour scato sans concession et une profonde tendresse. Une BD drôle, vraie et profondément humaine !

Vie de Carabin s’impose depuis ses débuts comme un véritable phénomène. Créée par Védécé, interne en médecine, la série transforme son expérience d’hôpital en chroniques aussi hilarantes que lucides. Depuis le premier tome, elle séduit par sa sincérité. Védécé raconte la vraie vie des soignants – les gardes de nuit, les repas froids, les moments d’urgence, mais aussi les fous rires partagés entre collègues. Déjà plus de 130 000 lecteurs ont ri, et parfois pleuré, avec ces récits qui célèbrent l’humanité du milieu hospitalier. Entre tension, émotion et autodérision, Vie de Carabin s’est imposée comme une œuvre culte ancrée dans le réel.

Une série culte ancrée dans le réel

Dans Vie de Carabin – volume 5, Védécé frappe fort et change de décor. On quitte les urgences pour une immersion totale dans un EHPAD, un monde exigeant fait de travail acharné, de toilettes intimes, de repas peu ragoûtants… mais aussi d’amour et d’entraide. L’auteur revient à ses débuts, quand il travaillait comme aide-soignant pour payer son loyer, ses livres et ses conférences.

Ce retour aux sources devient matière à comédie : chaque journée y constitue un sketch, chaque patient une rencontre touchante ou désopilante. Entre rires, galères et couches, le médecin au pays des aides-soignants illustre à merveille la devise de la série : « rire pour ne pas pleurer ».

Védécé et Chully Bunny : un duo au service de l’humour hospitalier

Derrière le succès de Vie de Carabin, il y a une alliance rare : celle de la plume acérée de Védécé et du trait expressif de Chully Bunny. Le premier, interne en médecine, commence à dessiner sur les réseaux sociaux pour exorciser les tensions du service. Ses posts font rire toute la communauté médicale et deviennent viraux. De là naît un blog, puis une première BD, puis le phénomène qu’on connaît.

Le second (ou plutôt la seconde), Chully Bunny, apporte au dessin une énergie et une sensibilité qui magnifient chaque planche.

Leur style commun : une caricature tendre et percutante, capable de transformer un bain de patient ou un changement de pansement en véritable scène de comédie. Ensemble, ils racontent la vie hospitalière comme personne : avec lucidité, autodérision et un profond respect pour celles et ceux qui la vivent.

Critique Vie de Carabin – volume 5 : couches, rires et galères à l’EHPAD
@Instagram Védécé/X Chully Bunny

Max, un héros drôle, dragueur et humain

Le héros, Max, est l’alter ego de Védécé. Sur son faux CV, il se décrit comme « travailleur, honnête, boute-en-train et surtout modeste ». La vérité ? Max se montre drôle, confiant, parfois imbu de lui-même. Il se croit irrésistible, multiplie les maladresses, et flirte un peu lourdement avec sa collègue. Mais il reste profondément investi dans son travail. Derrière la fanfaronnade, il possède un vrai cœur. Max cherche avant tout à bien faire. Il découvre vite que l’hôpital gériatrique n’a rien d’un long fleuve tranquille. Les journées s’enchaînent, rythmées par les soins, les rires et parfois les larmes.

Critique Vie de Carabin – volume 5 : couches, rires et galères à l’EHPAD
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Un EHPAD haut en couleur

Dès les premières pages, le décor est planté. Max débarque dans un service qu’il qualifie lui-même de « monde merveilleux des couches et des plateaux-repas infâmes ». Et pour couronner le tout, il atterrit… en gastro-entérologie. Ici, l’humour est omniprésent, souvent cru et scatologique, mais toujours hilarant.

Les lecteurs ne s’y trompent pas : on rit souvent aux éclats. L’un des patients, un vieux grincheux, l’appelle sans filtre son « torche-cul ». Une autre, atteint d’Alzheimer, fugue à répétition. Son mari, bouleversant de tendresse, lui rend visite chaque jour, même si elle ne le reconnaît plus. Quand Max lui demande pourquoi il persiste à venir chaque jour alors que sa femme ne le reconnait plus, il dit simplement : « 61 ans de mariage. Peut-être qu’elle ne s’en souvient plus. Mais moi, je m’en souviens. »

Entre deux lavages de draps et un sprint dans les couloirs, Max découvre la beauté du soin : cette humanité brute, parfois maladroite, toujours sincère. Et comme le dit sa citation préférée, clin d’œil à Forrest Gump :

« Une chambre, c’est comme une boîte de chocolats : on ne sait jamais sur quoi on va tomber. »

Des personnages secondaires savoureux

Vie de Carabin – volume 5 regorge de personnages attachants. Il y a le collègue blagueur, la jolie aide-soignante qu’il rêve de séduire, la plus âgée au ton cynique mais au cœur tendre. Et bien sûr, la cadre autoritaire, caricature du management hospitalier. Sans oublier le médecin hautain qui snobe Max à longueur de journée. Une belle leçon pour notre interne plein d’assurance : l’humilité ne s’apprend pas dans les livres. À la fin, couvert d’excréments et vidé de force, Max en sort grandi.

Critique Vie de Carabin – volume 5 : couches, rires et galères à l’EHPAD
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Un style énergique au service du vécu

Le dessin de Chully Bunny se veut expressif, vif, coloré. Les traits caricaturaux accentuent les émotions et rendent chaque scène vivante. Les planches alternent avec des documents fictifs : CV, fiches de poste, notes internes. Et même quelques annotations au stylo à bille qui donne une forme de réalisme amusant. Citons ce moment où il largue sa copine qui va être « une distraction » alors qu’il doit absolument se concentrer pour obtenir sa première année, avec cette note au stylo bille « prénom non contractuel ». Ce garçon est un goujat. Mais qu’est-ce qu’on s’en amuse ! Tout ce joli mélange crée un rythme soutenu et une lecture fluide.

Les thèmes forts : humour, soin et système en crise

Sous ses airs de comédie, Vie de Carabin – volume 5 dénonce sans lourdeur le manque de moyens, la vétusté des structures et la pénibilité du travail hospitalier. Mais Védécé préfère le rire à la plainte. Son humour, noir et décapant, devient un outil vital pour tenir bon. Les situations les plus absurdes se transforment en éclats de rire, sans jamais trahir la réalité du terrain. Ce tome rend surtout hommage aux aides-soignants, véritables piliers de l’hôpital, souvent invisibles mais essentiels. Avec Chully Bunny, Védécé réussit un tour de force : faire rire tout en faisant réfléchir. On referme le livre ému, admiratif et un peu nostalgique.

Critique Vie de Carabin – volume 5 : couches, rires et galères à l’EHPAD
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Quelques chiffres qui frappent

Les données liés à ce thème replacent le récit dans son contexte :

  • Les aides-soignants représentent plus de 50 % des effectifs paramédicaux à l’hôpital ;
  • 90 % sont des femmes ;
  • Le salaire horaire moyen en 2024 est de 13,40 € ;
  • 99 % des EHPAD et des hôpitaux manquent de personnel ;
  • Et dans 80 % des cas, cette pénurie reste permanente.

Ces chiffres donnent du sens à la galère vécue par Max. On rit de ses mésaventures, mais on comprend aussi le drame humain derrière les bulles.

Vie de Carabin – volume 5 prouve encore sa force : parler vrai, sans pathos, avec un humour ravageur. Sous la farce scato, c’est toute la beauté du soin qui transparaît. Des rires, des larmes, et surtout de la vie. À lire d’urgence, que vous soyez soignant, étudiant, ou simplement amateur de BD engagées !

Védécé et Chully Bunny – Vie de Carabin : le médecin au pays des aides-soignants (volume 5), Hachette, 80 pages, paru le 5 novembre 2025.

Critique Vie de Carabin – volume 5 : couches, rires et galères à l’EHPAD
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Avis

10 Rires, larmes et couches-culottes

Ce volume 5 réussit un équilibre rare : faire rire tout en nous bouleversant. Védécé et Chully Bunny livrent une œuvre sincère, drôle, critique et profondément humaine. Le personnage de Max, parfois lourd mais touchant, incarne à merveille le jeune médecin plein de certitudes qui découvre la réalité du soin. C’est une BD qu’on dévore d’une traite, un miroir tendre et cruel du monde hospitalier. Et un hommage vibrant à tous les soignants.

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