Relecture du mythe du célèbre docteur chasseur de vampires, Van Helsing version 2016 met en scène sa fille dans le rôle de sauveuse de l’humanité. Un beau programme qui ne laissait pas forcément apercevoir l’ampleur du désastre…
Vampire ou Zombies ? Personnages stéréotypés, exaspérants et sans profondeur aucune se battent en duel avec deux pauvres effets spéciaux qui prouvent à eux seuls, un manque de budget évident. On n’est pas mieux loti du côté des vampires qui lorgnent plus du côté d’un Walking Dead fauché que d’un spectaculaire Dracula. Et quand on vous explique qu’il suffit de vous faire mordre au bras pour vous transformer, vous sentez venir le malaise.
Le Vide. Sous forme de huis-clos, ce premier épisode peine à poser les bases de son histoire ni même à raconter quoi que ce soit d’intéressant. Il enquille les platitudes comme Game Of Thrones les Emmys, sans se soucier d’une quelconque cohérence. Et ce n’est pas la tension inexistante et le rythme aussi cadencé que la balade quotidienne de mémé, qui vont aider à faire passer la pilule. A l’image de Miss Van Helsing, on n’a alors de cesse de se demander ce qu’on fait la, perdu au milieu de tant d’insignifiances, assis devant un étron que la télévision nous avait (trop) rarement fait le plaisir de nous offrir.