Dans une société futuriste, un mur sépare la population en deux : d’un côté, 80% de chômeurs, de l’autre, 20% d’actifs. Trepalium, la nouvelle série d’anticipation d’Arte part avec un bel avantage et un scénario de taille.
Pourtant, rapidement, le show ne tient pas ses promesses et le spectateur se retrouve vite en marge de cet univers fictif, au lieu d’être immergé dans le quotidien de ces hommes et femmes. Les situations sont peu crédibles, les personnages caricaturaux (une jeune femme « zonarde » qui parle comme un mec), et la mise en scène manque clairement de saveur.
Là où l’on pourrait s’attendre à des voitures multifonctions et des vêtements tout droit sorti d’un monde de science-fiction, les voitures d’époque et les costumes très classiques déconcertent et perdent totalement la crédibilité de la démarche.
Alors que le pitch de départ engageait une belle réussite et une série hors du commun, même les acteurs, assez moyens, ne parviennent pas à sauver la création originale de la noyade. Travailler, c’est souffrir…
Trepalium compte pour le moment une saison de 6 épisodes, diffusée sur Arte.
Article écrit par Marie Salammbô.