Débarquée à la surprise générale vendredi 16 décembre sur Netflix, The OA nous parle de vie et de mort dans un mélange des genres qui la rend peut-être trop hallucinée pour être hallucinante…
Prises de risque. Signée par Zal Batmanglij et Brit Marling (qui incarne également l’héroïne principale) The OA nous intrigue par les chemins qu’elle emprunte. Il lui faut un épisode entier pour lancer son récit puis, nous entraîne dans une double narration entre un présent dans une banlieue profonde et un passé sous forme de huis-clos, à la fois oppressant et méta-physique, porté par un excellent Jason Isaacs. Réaliste, horrifique, fantastique, la série est tout et rien à la fois.
Insaisissable. Du coup, qu’est-ce que The OA ? Pour être honnête, difficile à dire. Par sa construction alambiquée, ses changements de cap brutaux à la mi-saison, ses longueurs… le show oscille entre ennui poli, fascination et incompréhension. Quant au final, il nous joue plusieurs fois la carte de l’ascenseur émotionnel. À l’image d’une série à la frontière des genre, on en ressort incertains… sauf d’une chose : elle ne fera pas consensus.