Après une première saison timide mais qui posait la base d’une sorte de Harry Potter bien dark, on s’attendait à une suite explosive. Cette seconde saison de The Magicians s’annonce difficile.
Fillory, désespérante. L’endroit très narniesque où nos jeunes magiciens en herbe se rendent pour tenter de sauver le monde d’un Voldemort british est morne. Pourtant vendu comme lumineux et plein de vie, ce ne sont pas les 3 personnes qu’ils croisent et les quelques fleurs bariolées qu’ils ramassent qui viendront apporter aux scènes champêtres une âme épique et surtout magique. Quant à nos horripilants protagonistes qui se sont fait berner par le bad boy, une autocongratulation arrive en même temps que des références aux années 90 alors que nos élèves têtes à claques sont couronnés souverains de cet endroit très cheap.
Le méchant, sur qui repose la série. Si tout est fait dans The Magicians pour que l’on imagine un autre monde, entièrement magique, celui-ci semble finalement intéressant dès lors qu’on rencontre le méchant. Bien réaliste sans son visage de papillons, sa stature un peu rétro vient en faire le socle du show, et ce même sans artifices ni effets particuliers. La figure décidée et droite autour de laquelle viennent papillonner les élèves manchots (pour certains) de Poudlardbis.