Si le rapprochement avec Harry Potter et Narnia est inévitable, The Magicians n’en est pas au point de soutenir la comparaison avec ces aînés.
Darkest. Découvrant l’existence d’une académie formant les magiciens, et par la même occasion d’un autre monde, empli de magie, Quentin, jeune étudiant en dépression sévère, semble avoir enfin trouvé sa place. Sans éviter quelques clichés et stéréotypes, notamment au niveau des personnages, The Magicians se révèle moins teenage qu’attendu. Légèrement plus mature, assurément plus dark, la série se permet même de surprendre de par les thèmes abordés dès ce premier épisode.
Trop riche ? Ne manquant pas de matériaux, ce pilote laisse cependant entrevoir de (trop) nombreuses pistes pour la suite. N’arrivant pas à se focaliser sur certaines, le pilote les survole toutes, donnant l’impression d’un joyeux bordel, renforcé par un montage quelque peu chaotique. Difficile alors de poser les bases d’un univers qui semble avoir beaucoup à raconter mais qui peine à s’organiser. Mention spéciale à la qualité visuelle des (trop) rares sortilèges, ce qui n’est pas tellement une constante chez SyFy.
Intriguant sans être brillant, The Magicians réussi le pari de nous donner envie de revenir … au moins pour un épisode.
The Magicians fait partie des nouvelles séries de la rentrée et est à suivre tous les mardis sur SyFy.