Netflix nous a vendu The Innocents comme LA série à regarder en cette fin d’été. On n’aurait pas été contre un peu caféine pour aller avec.
La première chose à laquelle on a pensé une fois le dernier épisode de la saison 1 de The Innocents visionné, c’était la date. Combien de jours, de semaines ou de mois s’étaient écoulés depuis qu’on a commencé la série ? Avons-nous eu des enfants ? Vont-ils à la fac ? Des questions existentielles, révélatrices de la faille temporelle dans laquelle on a été pris.
Car oui, le show est lent. Extrêmement lent. Les changements physiques et psychiques que l’on connaît à l’adolescence sont abordés ici avec une certaine originalité via le prisme fantastique d’un réel échange de corps. Mais ça parle beaucoup pour finalement dire très peu. Non seulement tout est attendu, mais la série n’arrête pas de faire des détours – inutiles dans leur grande majorité – pour rallonger son récit. Bref, on s’ennuie carrément.
The Innocents et l’intérêt perdu
On ne se souvenait plus que c’était si chiant d’être jeune. Cherchant à raconter une belle histoire d’amour entre deux ados (et c’est bien connu qu’on reste avec notre crush du lycée toute notre vie), The Innocents ne parvient pas à créer l’empathie. Non pas que notre duo soit mal interprété, bien au contraire, mais il cumule les clichés jusqu’à en devenir énervant. Mention spéciale à June qui passe son temps à renier père, mère et petit-ami avec peu de réflexion derrière.
Attention spoiler coup de gueule sur l’épisode final
Comment as-tu pu croire, d’une personne que tu connais à peine, que Harry t’avait laissé sans te dire au revoir alors que même ton père sait qu’il ne ferait jamais ça et surtout pas après ce qu’il a accompli pour te retrouver !!