De simple spin-off, The Flash réussit à devenir l’élément super-héroïque de CW, devançant Arrow et sa noirceur répétitive pour nous offrir une course éblouissante contre Zoom dans cette deuxième saison qui va encore plus vite, plus loin et plus fort.
La singularité détruite ouvre un paquets de brèches entre notre Terre et une « Terre n°2 » d’où Zoom envoie ses sbires anéantir Flash et son équipe.
Comme pour Arrow et sa saison 4, CW semble déterminé à offrir une première mi-saison en format bouclé afin de préparer son audimat à un feuilleton acharné sur la seconde. On retrouve donc une partie apprentissage dans laquelle Jay Garrick conseille telle ou telle technique à Barry qui la met aussitôt en pratique contre un des émissaires de Zoom.
Mais à la différence d’Arrow, ce show brille par la focalisation (et la répétition) du combat du protagoniste contre ses démons, véritables reflets de lui-même. Chaque grand méchant n’est autre qu’une version bâtarde de Flash. Plutôt que de s’apitoyer en de longs atermoiements smallvilliens, Flash avance, apprend de ses erreurs, recommence, et rebelote, le show parvient à distiller voyage temporel, multiverse et distorsion visuelle et scénaristique à la perfection en un final… paradoxal.