Sans nouvelles (ou presque) de nos Americans depuis un an, voilà que le premier épisode de cette quatrième saison fait surface et nous replonge dans le quotidien des agents russes infiltrés de la Fox.
L’étau se resserre sur Elizabeth (Keri Russell) et Philip (Matthew Rhys) Jennings, agents du KGB sous couverture américaine, même au sein de leur famille.
Si de l’eau à coulé sous les ponts ailleurs, on retrouve chez The Americans la même guerre froide, passée et enterrée, rafraichissante en comparaison des autres show post-modernes et qui ne cesse de mettre à mal ses personnages principaux, soumis à des tensions insoutenables. Tiraillés entre deux modes de vie, deux pays, le spectateur est sujets au même écartèlement que les Jennings. Toutes leurs sources et ennemis viennent à se retourner ou à les suspecter et c’est encore plus compliqué à la maison. La fille, en pleine adolescence chuchote le secret à qui veut l’entendre, tandis que le fils reste invisible de l’épisode.
La chute est proche, et tous les personnages la sentent approcher. Du contact lambda au résident du KGB, ce premier épisode replace dans le contexte toutes les cartes qui s’apprêtent à tomber, quitte à y insuffler quelques flashbacks pour renforcer l’insécurité.