La saison 5 de Suits commence avec une nouvelle intrigue, plus intime, focalisée sur la dépression d’Harvey Specter (Gabriel Macht).
Profondément affecté par le départ de sa secrétaire, l’implacable avocat est alors forcé d’entrebâiller sa légendaire carapace à une psychologue, nouvelle recrue de cette saison 5, interprétée par Christina Cole.
Le cabinet Pearson-Specter reste inchangé et recours, dépositions et autres plaidoyers vont bon train, même si le côté judiciaire tend à rester en retrait face aux rebondissements émotionnels des différents protagonistes de la firme. Un résultat narratif habituel pour Suits où le format classique de la série-feuilleton dramatique repose sur une courte affaire alors que les relations internes au drama-judiciaire ne font que se complexifier avec le temps.
L’accent est donc mis dans ce premier épisode sur le changement d’attitude d’Harvey. Habituellement de glace, il est ici perturbé, permettant à la caméra de s’attarder sur son visage en de longs close-ups, offrant à l’acteur une nouvelle performance, toute en douleur.
Un début prometteur où l’habituel débat cinématographique, ici autour d’Hannibal Lecter, fait écho aux déboires émotionnels d’Harvey.
Un commentaire
Cette saison 5 de Suits est très prometteuse. La psychologie des personnages est vraiment creusée c’est à mon avis l’un des signes distinctifs de cette série. Tout comme le sens de l’humour toujours présent même dans le drame. Pour une fois dans une série, l’aspect « comique » n’est pas apporté que par l’un des personnages mais chacun peut allègrement passer d’une scène dramatique à une scène bien plus légère voire hilarante. Celà reste une série à découvrir en VO car on perd une partie du brio des dialogues dans les traductions.
L’épisode 5×02 reste dans la même veine tout en étant une transition vers un 5×03 qui semble plus dramatique.