Après 2 (longues) années d’attente, la série phare de Netflix, Stranger Things revient pour nous hyper une nouvelle fois au plus haut point ! Et faut dire, que le résultat est encore au rendez-vous !
Stranger Things c’est un peu la friandise de luxe de Netflix. On y a goûté une fois (notre critique de la saison 1), on a adoré (notre critique de la saison 2). Puis on s’accorde à nouveau ce petit plaisir de temps en temps, et on adore toujours autant ! Pourtant on sait très bien quel goût ça a, la recette n’a pas changé. Mais rien n’y fait cette douceur sucrée couplé à un goût piquant provoque encore une explosion de saveur en bouche qui est des plus excitante !
Et c’est bien là qu’est toute la difficulté de juger la série. Les codes n’ont pas changé, elle ne se renouvelle pas forcément, continuant dans la droite lignée des précédentes saisons. Et pourtant elle arrive toujours autant à nous charmer.
Et c’est bien sûr grâce aux talents incroyable des frères Duffer pour la narration. Elle est d’une fluidité telle que le show en devient addictif, nous ne voyons pas le temps passé. Et cela même si l’intrigue est séparée en trois grand axes .La bonne idée des créateurs aura justement été ce découpage d’une même histoire en trois aspects distincts, qui se rejoindront naturellement à la fin , et la répartir en différentes péripéties dans différents petits groupes de personnages. Et chacun peut amener sa pierre à l’édifice, ayant sa place dans le récit, avec différentes dynamiques, avant de se réunir dans un final littéralement explosif. On peut même aller jusqu’à dire que c’est une sorte de paradoxe d’hétérogénéité homogène des plus satisfaisant !
Le blockbuster des séries
Et c’est bien sûr sans compter sur des personnages toujours aussi attachants, dont les relations évoluent, passant d’enfants à adolescents, embrassant un style teenage tout à fait approprié. Soutenu par un casting toujours aussi parfait, l’alchimie entre les acteurs est palpable. La nostalgie au cinéma des années 80 est encore grisante, sans pour autant tomber dans la gratuité. Ce n’est pas une accumulation de clins d’oeil, les scénaristes ont l’ingéniosité d’intégrer les références comme outils narratifs, se justifiant donc parfaitement dans l’histoire.
On peut regretter peut-être qu’on explore pas plus l’univers de l’upside down, se focalisant une nouvelle fois sur une créature qui viendra poser des problèmes à Hawkins. Mais cette dernière se renouvelle assez, avec un style plus graphique qu’auparavant, permettant d’élargir un bestiaire encore plus cauchemardesque.
Par ailleurs, le show fait un pas en avant visuellement parlant : les effets spéciaux sont renversants de qualité, dépassant bon nombre de blockbusters ciné à gros budget, et l’esthétique générale est électrisante de beauté. La série s’autorise même quelques touches d’humour rafraîchissantes (le personnage d’Erica va vite s’imposer dans le show), et des grands moments d’émotion, qui sont assez déchirants dans le final.
Sans pour autant devoir changer la recette, la saison 3 de Stranger Things est une nouvelle fois une maîtrise des plus totales en tous points. A laquelle arrivé à la fin, nous n’attendons qu’une seule chose, la prochaine saison. Le trésor de Netflix.