La semaine dernière était diffusé sur ABC le dernier épisode de la saison 1 de Speechless. Une série à l’humour caustique et piquant autour d’une famille touchée par le handicap qui a su imposer son rythme.
Humour et handicap. C’est tout l’attrait de la série : parler de l’incapacité avec légèreté sans tomber dans les clichés. Un pari réussi grâce à des acteurs convaincants, souvent touchants, et des dialogues toujours au diapason et pertinents. L’humour y est mordant et fin, à l’image du personnage central de la série, J.J. DiMeo. Les fans de The Middle, dont la série se rapproche par son humour et sa trame scénaristique (une famille un peu névrosée qui compte ses dépenses), apprécieront.
Un rythme un peu plat. C’est le seul reproche que l’on peut faire à cette saison 1 : son rythme plat, linéaire, sans accroche, mais qui tient la route sur la durée, si bien que l’on ne le subit pas, au contraire : la série a su s’imposer de façon naturelle. Un problème de rythme dû au format, celui de la comédie, mais qui compense par son humour et son authenticité.