Sometimes fait partie de ces longs-métrages qui n’ont pu sortir en salle à l’international mais que Netflix a eu la bonne idée de proposer.
Didactique. En plus de porter un message de tolérance envers les personnes atteintes du VIH, l’histoire sensibilise sur différents aspects de la maladie. Nous (re)découvrons quelques symptômes et causes du SIDA. Ce film engagé pousse ainsi à s’intéresser – au-delà des idées reçues – à une maladie encore taboue.
Une attente interminable partagée. Ok, Sometimes n’est pas le long-métrage le plus extraordinaire qu’on ait pu voir. Il use de manière excessive de procédés vus et revus visant à entretenir le suspense. Cela passe par une musique grandiloquente et des gros plans sur les visages déconfits des personnages. Mais ça marche. Malgré quelques longueurs, on ne peut s’empêcher d’attendre le dénouement.
Le petit plus. Si l’intrigue concerne en particulier 7 personnes, c’est une jeune femme travaillant au laboratoire médical qui réussit à nous faire passer le temps. Symbole d’une administration déshumanisée et détestable, elle sert de défouloir à notre impatience et nous prenons un malin plaisir à la critiquer. Il faut bien l’avouer, sans elle Sometimes serait plus morne.