Remake de notre Nuit blanche national, Sleepless a reçu un accueil glacial lors de sa sortie dans les salles américaines en début d’année et même Jamie Foxx s’en est totalement désolidarisé. On comprend pourquoi.
Au moins, il y a du rythme. Sleepless a deux avantages : il ne dure pas longtemps et ne nous laisse pas une minute de répit. D’autant que Baran bo Odar n’offre rien d’original derrière la caméra, mais parvient à maintenir son film compréhensible, du moins en terme de mise en scène. Des qualités suffisantes pour un bon vieux téléfilm de l’aprem.
Q.I., quotient imbécile. Sauf que le long-métrage a visiblement décidé d’enchaîner les idioties narratives comme des perles. Les personnages brillent par leur stupidité, font fi des évidences et puis comme ça, sans raison aucune, oublient la raison de leur présence. Quant aux clichés, disons que si on devait faire un drinking game, on se serait senti mal au bout de 5 minutes. Peu surprenant du coup de retrouver au scénario Andrea Berloff, qui avait déjà montré la même plume périmée sur Blood Father. On ne saurait trop lui conseiller une bonne nuit de sommeil…