Jennifer Lopez signe son grand retour sur les écrans avec Shades Of Blue, une série qui dépeint la police sous toutes ses couleurs. Ce come-back reste, cependant, en demi-teinte. Un peu pâle, et pourtant si noir…
Complicité sous scellés. Si la série est loin d’être aussi mauvaise que la saga Cinquante nuances, toutes les deux souffrent d’un problème similaire : un manque flagrant d’alchimie entre les acteurs. La diva aux fesses rebondies ne parvient pas à créer de liens avec Ray Liotta, Warren Kole et les autres. Il n’existe pas plus de tension que d’attraction. Échanges détachés, regards qui ne se trouvent pas, on peine à plonger dans cette histoire de corruption parfumée de délation. Dommage, l’intrigue semblait, pourtant, valoir le coup.
Une narration à la roulette russe. Les scénaristes jouent un jeu dangereux. Une action sans intérêt, deux, puis trois, et tout à coup, boum ! On prend le coup de plein fouet. Un rebondissement totalement inattendu et assez osé pour nous réveiller violemment. Endormir le spectateur pour mieux le faire sursauter. La manœuvre est maligne mais risquée. A trop vouloir surprendre, la série devient sans saveur. Shades Of Blue est, finalement, une sorte de Flamby…trois quarts sans goût pour une fin explosive.
Retrouvez Shades Of Blue le lundi soir sur France 2.