Plusieurs années après un Scream 3 quelque peu décevant, Wes Craven revient pour clôturer une saga devenue pour beaucoup vieillissante. Et comme pour saborder toute tentative de reboot ou de remake devenue à la mode, Scream 4 transmet un message : on ne déconne pas avec l’original !
Dès l’intro, Wes Craven signe une de ses meilleures séquences et démontre qu’il n’a rien perdu de son esprit d’introspection ainsi que son regard aiguisé sur la société et ses contemporains horrifiques. Une vision qu’il ne cessera de distiller au cours de cet ultime chapitre non sans moderniser ses propos au passage via l’utilisation des nouvelles technologies. Scream est une licence qui sait avancer avec son temps pour en marquer les esprits.
Mais hors de question pour Craven de succomber aux sirènes du rafraîchissement complet pour plaire à une nouvelle génération. S’il crée des substituts à son ancien trio, c’est pour mieux les éliminer et remettre Sidney, Gale et Dewey sur le devant de la scène car tout comme Ghostface, ils représentent l’essence même de la franchise et personne n’y touchera. Avec Scream 4, le réalisateur signe une conclusion brillante et empêche toute tentative de résurrection, obligeant la série éponyme à s’éloigner de Woodsboro.
Scream 4 est sorti le 13 avril 2011. Retrouvez nos critiques de la saga Scream ici