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Accueil - Critique Rivière : suivre le flow
Critique Rivière  suivre le flow
Cinéma

Critique Rivière : suivre le flow

Chernobog Chernobog10 novembre 2024Aucun commentaireIl vous reste 4 minutes à lire
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Avec Rivière, Hugues Hariche réalise son premier long métrage et nous raconte la recherche d’accomplissements, à travers différents prismes.

Dans Rivière, Manon a dix-sept ans, du mal à communiquer avec les adultes, et gère mal sa colère. Elle quitte la Suisse pour retrouver son père, introuvable. En chemin, elle va plutôt trouver des amitiés, inimitiés, l’amour, peut être un semblant de famille. Et ces liens vont croiser avec son ambition  : devenir une joueuse de hockey professionnelle.

Critique Rivière  suivre le flow
@Outplay films

Au casting c’est Flavie Delangle qui a le rôle principal, et c’est un très bon choix. D’une façon générale tout le casting est juste. Heureusement car il rattrape la faiblesse des textes, principale critique qu’il y a à faire sur ce film d’ailleurs (et expliqué plus bas). Les personnages principaux féminins évoluent dans des milieux masculins, ou influencés par des hommes. Ils sont des figurent paternelles, compétitives, dont les personnages parviendront à s’émanciper. Non sans douleur la plupart du temps. Paradoxalement c’est dans les silences que beaucoup de choses se disent. Dans ce qui est montré, dans les regards, dans les gestes. Tout le monde joue avec son corps en entier pour exprimer les choses, et ça tombe bien.

Ce qui compte c’est le voyage

Cette émancipation passe par une quête de soi. On traverse beaucoup d’émotions négatives de l’adolescence, comme des colères et des frustrations mal canalisées (là aussi très bien interprétées). Mais aussi à travers le physique de corps meurtris et blessés, par le sport, la maladie mentale, l’espoir. Cette quête décousue, où ces femmes subissent plus qu’elles ne décident, est toujours douloureuse donc, émotionnellement ou physiquement. On explore la complexité des relations qui se crées avec des non-dits, qui se vivent en brûlant la vie, qui se heurtent à des réalités et des attentes opposées. Et il faut faire avec pour apprendre, même pour les personnages adultes.

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Heureusement Rivière n’est pas un enchainement de malheurs décousus, et tout ce petit monde évolue autour du sport. De façon un peu toxique, certes. Il y a le rêve de Manon de devenir joueuse de hockey professionnelle, qui lui permet d’évacuer sur la glace les frustrations et trop plein d’émotions. Parfois sans aucune maitrise. Ca aussi elle apprendra à le résoudre tout au long du film, notamment grâce à la figure paternelle du coach. Karine veut devenir la meilleure patineuse et entretient une relation « je t’aime et te déteste » avec la glace. Hélas elle n’a pas de figure paternelle indispensable pour l’aider (ironie), et elle se retrouve paumée à se dépêtrer de ses démons.

Une écriture trop ambitieuse

On commence à toucher aux problèmes d’écritures du film. Les personnages féminins se veulent indépendants mais restent conforment aux banalités. Ces femmes aux destins ballotés par les hommes sont dépendantes d’eux durant tout le film, que ce soit Manon qui cherche son père et qui trouvera de l’aide auprès de son coach, la belle-mère (pathétique et cruche) qui attend son amoureux, Karine qui se fait entretenir financièrement et dans ses addictions par les copains. L’intention de montrer l’émancipation et le détachement est louable, mais les situations de bases sont dans la caricature.

Les dialogues sont aussi exagérément violents entre les personnages féminins. On comprend qu’elles doivent se débrouiller avec des situations imposées, mais s’en prennent à elles-mêmes et entre elles au lieu de diriger leur colère vers les responsables. Cette violence ajoute encore à la caricature et ça enlève de la profondeur émotionnelle à des scènes qui auraient pu être poignantes. L’émotion tombe à plat.

Se dépêtrer de toute cette négativité foutraque est difficile, car c’est surement la multitude de sujets qui conduit à la faiblesse de l’écriture de « Rivière », de fait trop ambitieuse. Les personnages doivent gérer leur santé mentale, leur addiction à l’alcool, la drogue, l’abandon, le lesbianisme, la scarification, le suicide, la violence… C’est beaucoup trop pour le temps du film, et on ne peut que rester en surface, ou tomber dans des banalités pour tout expédier magiquement à la fin, et arriver à un happy end.

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Comme évoqué plus haut, le casting est très bon et permet de porter le film jusqu’au bout, grâce à la meilleure interprétation possible des situations et des dialogues. Ca tient quand même la route, mais un peu moins de sujets aurait aidé à digérer ce plat trop lourd.

Rivière est sorti le 30 octobre.

Avis

6 Tortueux

Rivière est un bon premier long métrage, et malgré une écriture trop faible ou trop ambitieuse, les actrices portent bien leur sujets. Attention à l’indigestion déprimante de sujets compliqués cependant, allez y avec du chocolat et des doudous

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Cannes
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