En attendant le retour de Zach Braff à la télévision, on s’est tournés vers son pote au parcours identiquement sympathique, Josh Radnor, brillant dans le pilote de Rise.
Typique Radnor. Dès les premières images de Rise, on sait qu’on est en présence de l’ancien Ted Mosby. S’il n’est ici que devant la caméra, le réalisateur de Happythankyoumoreplease et de Liberal Arts retrouve tous les thèmes qui lui sont chers, à savoir l’art, les livres, la pédagogie libérale, la beauté de l’aide altruiste, le tout dans un condensé de fraîcheur qui continue de marquer le parcours de Josh Radnor. Dans la lignée du Cercle des poètes disparus, on le retrouve ici en professeur de littérature, qui décide de révolutionner les cours de théâtre dans un lycée privé et clairement réactionnaire. Défendant un texte engagé, il se heurte aux problèmes de la religion, de l’élitisme et des préjugés sociaux.
L’amour de l’art. Si on trouve que Rise sonne comme une redite des précédents rôles de Radnor, il faut reconnaître qu’en un seul épisode la série de NBC soulève de nombreuses questions difficiles, tout en développant une comédie dramatique parfaite. Un good feeling délicieux, filmé au plus près des personnages auxquels on s’attache immédiatement, pour nous convaincre (facilement), qu’art et humanisme ne font qu’un. C’est beau, c’est bien.