Crimes, sexes et corruption : l’ambiance sombre de Public Morals fait son petit effet dès le pilote. Avec un univers collant parfaitement aux années 1960 et une brigade des moeurs plus vraie que nature, le créateur et interprète de la série, Edward Burns, propose un show plutôt convaincant dans ses premières minutes.
Puis, très vite, le charme s’estompe, laissant place à l’ennui et aux personnages tous plus fades les uns que les autres. Malgré de bons interprètes, la sauce ne prend pas et le spectateur finit par se perdre dans un labyrinthe familial trop complexe.
Edward Burns a sûrement été trop ambitieux, en voulant explorer le monde cruel et sans pitié du New-York version criminalité et assassins à chaque coin de rue. Dommage, car le scénario aurait pu être prenant, avec un peu moins de lenteur et un peu plus d’action.
La série reste néanmoins recommandable pour l’atmosphère qu’elle instaure, mais elle se situe très loin des pointures du genre. Associer Mad Men et les Sopranos était pourtant une très bonne idée. Qui prendra le relais ?
Public Morals est actuellement diffusée sur la chaîne américaine TNT.
Article écrit par Marie Salammbô.