Son pilote charmant, la saison complète de Project Blue Book s’est vite affirmée comme l’un de nos coups de cœur de ce début d’année !
Chargé de rassurer le public quant aux premières apparitions d’OVNI dans les années 50, un duo d’enquêteurs est vite confronté à des phénomènes pourtant inexplicables. Basée sur des faits réels d’après la commission éponyme, Project Blue Book excelle à nous replonger dans une ambiance d’espionnage militaire teintée de surnaturel.
Petit bijou de reconstitution, la série de History nous entraîne dans une enquête passionnante qui, ancrée dans les années 50, permet à son schéma bouclé de reprendre allègrement la forme des feuilletons radiophoniques comme ceux de H.G. Wells. « Aux frontières du réel » et du surnaturel, le show continue de teaser son intime affiliation à X-Files et finit de nous ravir.
I believe in Project Blue Book !
Si l’on regrette la parité du duo Mulder et Scully, celui-ci ne met pas longtemps à fonctionner. Le scientifique Aidan Gillen et le militaire Michael Malarkey font preuve d’une alchimie détonante et l’on s’attache instantanément à ce binôme loin d’être original mais qui ne cesse d’évoluer et ce jusque dans un final qui raisonnera jusqu’aux oreilles des fans de X-Files. Des enquêtes au suspens haletant font de la série un incontournable pour tout fan de thriller SF.
Même si on pensait que les ramifications politiques d’une guerre froide sous-jacente deviendraient le point central de la série, Project Blue Book reste timide quant à ses complots opposants Russes et Américains. Le show se contente d’illustrer son propos scientifique et surnaturel avec de menues séquences d’espionnages qui finalement importent peu, si ce n’est pour représenter le climat suspicieux de l’époque. Sa force demeure l’élucidation de phénomènes inexplicables tout en maintenant une fascination pour l’absence de logique quant aux premières rencontres du troisième type.
« Nous ne sommes pas seuls », et Project Blue Book semble bien parti pour nous le prouver dans une saison 2 qui s’annonce tout aussi plaisante que cette première réussite.
2 commentaires
Bonjour,
Cela me rappelle les séries Dark Skies : L’Impossible Vérité (1996/1997) et Disparition ‘Taken’ (2002)
Exactement le même esprit en effet, mais teinté de nostalgie 🙂