C’est peu dire qu’on attendait au tournant le nouveau spin-off de la franchise Star Wars, car suite à une production chaotique (réalisateurs virés en plein tournage, scènes retournées…), Solo : A Star Wars Story ne dégageait pas une image de film réussi (et notre critique CONTRE le confirme).
Beaucoup de fan service, mais ça passe. Les scénaristes ont cherché à expliquer tout ce qui a fait que Solo est devenu ce qu’il est dans la Guerre des étoiles. À cet exercice, ils réussissent plutôt bien à révéler la rencontre avec Chewbacca ou encore la prise en main du Faucon Millenium sans que cela ne détruise leur mythe.
Épisode le mieux réalisé de la récente saga. C’est assez paradoxal, mais le film ne laisse en rien paraître les difficultés de sa production. La narration est fluide, le scénario classique mais bien raconté et les acteurs sont tous bien dans la peau de leurs personnages (au contraire d’un Rogue One dont c’était le principal défaut). Le jeune Alden Ehrenreich campe habilement le personnage de Solo – sans être bien entendu l’équivalent d’Harrison Ford – et il est parfaitement accompagné par Emilia Clarke, excellente en femme fatale, et de Woody Harrelson en hors-la-loi mentor de Han. Si le film n’a pas le panache du final de Rogue One, il se révèle néanmoins un blockbuster bien ficelé et agréable à découvrir.