Depuis Very Bad Trip, la comédie américaine semble tourner en boucle et on a eu droit au désastre (Sisters) et au juste passable (Bad Moms). #Pire Soirée se situe entre les deux.
Convenu. Pour l’originalité on repassera puisqu’on se retrouve avec du déjà-vu mille fois : des filles qui se lâchent, de la drogue, de l’alcool, une fête qui tourne mal et ainsi de suite. Lucia Aniello copie-colle bêtement un cahier décharge dont on devine le début, le milieu et la fin. Le film n’ose rien, même pas l’humour trash dont il se veut l’ersatz, restant sagement dans les clous et montrant seulement le minimum syndical.
Quelques fulgurances. Face à ce qui risquait d’être un bide absolu, il fallut bien appliquer la logique du « foutu pour foutu » pour apercevoir ici et là des remontées d’encéphalogramme. Certaines répliques ont le mérite de faire sourire et les filles, bien que totalement artificielles dans leurs rapports – Scarlett Johansson, aussi vraie que des faux ongles -, nous offrent sporadiquement de bons moments. Alors non, on ne passe pas notre #Pire soirée, mais de là à dire qu’on reviendra…