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Accueil - Critique Parthenope : récit mythologique d’une beauté ineffable
Parthernope © PATHÉ FILMS
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Cinéma

Critique Parthenope : récit mythologique d’une beauté ineffable

Nicolas Diolez Nicolas Diolez10 mars 2025Un commentaireIl vous reste 3 minutes à lireUpdated:10 mars 2025
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Grand habitué de la compétition officielle du Festival de Cannes, le cinéaste italien Paolo Sorrentino (La Grande Bellezza, Youth) revient avec un film très librement inspiré par le mythe de Parthenope, une sirène mythologique, symbole de Naples. Il raconte la jeunesse d’une femme dotée d’une beauté divine, que ce soit physiquement ou intellectuellement, à la recherche de ce qu’elle veut devenir.

Notre vie est le produit de nombreuses expériences, bonnes ou mauvaises, ennuyeuses ou passionnantes, belles ou laides. Elles nous forment, nous apprennent des choses sur le monde ou sur nous. À travers le récit de cette femme, Parthenope, qui traverse les époques dans une Naples en ébullition, Paolo Sorrentino fait tout aussi bien une somptueuse déclaration d’amour à sa ville natale, ainsi qu’à une certaine idée de la jeunesse.

Parthernope © PATHÉ FILMS
© PATHÉ FILMS

Beauté sidérante

En à peine quelques minutes, Parthenope accroche le spectateur par un des phénomènes les plus complexes à retranscrire au cinéma : une subjuguante beauté. Cette dernière se retrouve évidemment dans le personnage de Celeste Dalla Porta qui a un corps absolument divin, gracieux et sensuel. D’un seul regard, les hommes qui l’entourent succombent à sa beauté.

Mais toute la richesse plastique de la jeune femme n’est qu’une partie de sa divinité. Ceux qui la côtoient le font également pour son intelligence, sa répartie inégalable, et sa curiosité naturelle pour s’imprégner de la vie. Parthenope inspire des expériences, qu’elles soient exaltantes, sexuelles, intellectuelles ou sensuelles. Elle voit la beauté dans les autres personnes qu’elle rencontre, que ce soit un écrivain alcoolique et mélancolique (Gary Oldman) ou un vieux professeur d’anthropologie cynique (Sylvio Orlando). Ils lui apportent de l’expérience, lui permettent de grandir, de mieux définir ce qu’elle a envie de faire.

Parthernope © PATHÉ FILMS
© PATHÉ FILMS

Qui plus est, le cinéaste décuple exponentiellement l’impact de son récit initiatique par la mise en scène. Les regards, la délicatesse des mouvements, la rythmique musicale, il imprègne sa réalisation d’un velours filmique qui sublime chaque séquence. Il nous enferme dans une contemplation de la beauté humaine qui empêche notre rétine de décrocher un seul instant.

Démonstration de mise en scène

Deux aspects de la fabrication de Parthenope sont à mettre en avant : la photographie et la musique. Cette première est une leçon de beauté. On a affaire probablement à l’une des plus belles photographies de ces dernières années. Les images sentent le soleil napolitain et elles respirent l’insouciance de la jeunesse en quête d’expérience. Dans ce cadre enchanté, la directrice de la photo Daria D’Antonio fait un travail plus que remarquable.

Parthernope © PATHÉ FILMS
© PATHÉ FILMS

Puis, il faut parler de la musique. Sorrentino sublime son récit en piochant dans des compositions musicales à la fois classiques et modernes. Parfois, l’image et le son donnent une sensation de temps suspendu, rien ne semble pouvoir briser l’instant de vie. Cela rappelle un certain Stanley Kubrick qui était capable de démultiplier la grâce d’une séquence par l’équilibre parfait entre musique et image. C’est aussi le cas dans Parthenope : ces derniers évolulent main dans la main afin de créer une expérience sensorielle si caractéristique du langage cinématographique. On ne peut s’empêcher de ressentir avant de pouvoir intellectualiser ce que l’on voit.

Bref, Parthenope est un film précieux, doté d’une mise en scène tout aussi belle que son récit et son personnage principal. Sorrentino ne dit pas les choses, il les fait ressentir intensément par sa mise en scène délicate et inspirée. C’est la marque d’un grand cinéaste en pleine maitrise de ses moyens.

Parthenope sort ce 12 mars 2025.

Retrouvez toutes nos critiques du Festival de Cannes 2024 ici.

Avis

8.5 Quelle beauté !

Paolo Sorrentino touche au sublime avec ce portrait d'une jeune femme, Parthenope, en quête d'expérience de vie. Il la filme telle une déesse avec délicatesse, sensualité et on ne peut s'empêcher de tomber sous le charme de cette histoire d'une grande beauté plastique et spirituelle.

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Un commentaire

  1. CST sur 11 juin 2024 10 h 20 min

    La Directrice de la Photographie du film, Daria D’Antonio, a remporté le PRIX CST de l’Artiste-Technicien lors du 77e Festival de Cannes. https://prix.cst.fr/palmares-prix-cst-2024/

    Répondre

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