Netflix vient de sortir sur sa plateforme une série des plus curieuses, Ozark, avec Jason Bateman. Un show similaire à Breaking Bad avec un tout petit soupçon de Twin Peaks (mais alors un tout petit)…
Dynamique et percutant. La série réussi le pari de poser rapidement le cadre, de manière intelligente, dès le premier épisode avec un postulat de départ très bien amené. C’est captivant dès le début grâce à une dynamique rondement menée et des répliques délicieusement fines et percutantes, malgré un synopsis pas très emballant au premier abord et un trame prévisible qui manque d’effets de surprise.
Petit manuel du parfait blanchisseur d’argent. Le personnage de Marty Byrde, conseiller financier, père de famille pragmatique et accessoirement roi du blanchiment d’argent pour un cartel de drogue, est savoureux. Ses manipulation sont ingénieuses, arrivent à devenir amusantes et donnent un vrai cachet à la série. Le reste de la famille est tout aussi surprenant dans son comportement. En revanche, les personnages secondaires mériteraient d’être un peu plus développés. Attention à l’épisode finale, âmes sensibles s’abstenir…