Les Orphelins Baudelaire poursuit sa brillante bien qu’abominable envolée, toujours aussi maligne et sophistiquée à l’image de ses trois intrépides héros. Oui nos critiques extatiques en deviennent redondantes, ce qui dans le cas présent signifie : « on a compris que vous avez aimé, si vous pouviez changer de disque ». Eh bien non…
Précédemment dans le somptueux Laboratoire aux Serpents… Après avoir été accusé du meurtre du bienveillant Professeur Montgomery, le second tuteur des Baudelaire, le comte Olaf (Neil Patrick Harris) parvient à prendre la tangente avec sa troupe de bras cassés, condamnant le trio à un destin résolument funeste.
Lac Chaudelarmes, des pastilles à la menthe et l’apprentissage de la grammaire et de l’orthographe sont au programme de ce troisième volet toujours aussi fidèlement adapté. On ne se lasse pas des nouveaux plans diaboliques d’Olaf alias Capitaine Sham, des apartés sentencieux de Lemony Snicket (Patrick Waburton), des inepties de Mr Poe des corrections grammaticales à outrance de Tante Agrippine et des exclamations désabusées de Prunille. En outre la réalisation a gagné en beauté, en poésie, en spectaculaire, abandonnant la noirceur de La Maison Usher pour la majesté romantique de Moby Dick ou de Gordon Pym.
La saison 1 des Désastreuses Aventures des Orphelins Baudelaire est actuellement disponible sur Netflix.