(Don’t Look Away). Attention, la critique que vous êtes en train de lire n’atteindra jamais la qualité de l’adaptation en deux partie de Tout commence mal, premier tome des Orphelins Baudelaire. En cela, nous vous supplions d’interrompre illico presto votre lecture et de vous précipiter sur Netflix (ce qui signifie : plateforme de vidéo à la demande) pour savourer les désastreuses aventures de trois adorables orphelins jolis comme des cœurs et le compte en banque de Bernard Arnault.
Parfaitement parfait. Ladite critique vous fera perdre votre temps avec une surabondance de lieux communs éculés portée par un enthousiasme exacerbé, dégoulinant de bons sentiments. Oui, Neil Patrick Harris est remarquablement talentueux et subtil dans le rôle du comte Olaf, oui, la cohésion entre les acteurs, la mise en scène de Barry Sonnenfield, la direction de la photographie (Bernard Couture), les décors (Bo Welsh déjà au générique d’Edward aux mains d’argent) et la musique de James Newton Howard tient débout, parfaitement millimétrée. L’ironie mordante de l’auteur Lemony Snicket -que la malheureuse critique patinerait à vous décrire ici-le tempo des dialogues et l’intrigue mystérieuse raviront l’enfant, l’intello et le bon public qui sommeillent en vous.
La saison 1 des Désastreuses aventures des orphelins Baudelaire est actuellement disponible sur Netflix.