</Si vous n’avez pas vu la saison 1 de Mr Robot, courez rattraper votre retard pour éviter les spoilers de l’article/>
Si les Emmys ont boudé Mr Robot, Rami Malek a quand même su convaincre de son incroyable performance (en témoigne sa statuette) dans un show qui vient juste de terminer sa saison 2 en nous laissant… hallucinés.
La perfection, de l’écriture… Ne vous voilez pas la face, Mr Robot est une série complexe, et qui fait réfléchir. Sam Esmail, créateur et scénariste, réussi le tour de force avec grâce en changeant la nature même de la lutte du protagoniste, nous offrant un personnage prisonnier de lui-même, luttant contre ses propres faiblesses. Le tout de manière didactique à travers la personnification de Mr Robot, comme pour nous guider dans ce hacking cérébral où la société contemporaine est le point central des préoccupations de tous les personnages, businessman ou hacker.
… jusqu’à la mise en scène ! S’il laissait la main à d’autres dans la saison 1, Sam Esmail réalise cette fois la totalité des épisodes de cette seconde saison de Mr Robot en y inculquant une identité visuelle propre où la sobriété des décors ne vient que mettre en avant la psychologie des personnages. Par un jeu de décentrements conduisant à une décentration justifiée, nous voilà prisonniers, dépendants de ce show hallucinant et halluciné.
[button link= »https://linfotoutcourt.com/critique-mr-robot-s02e01/ » color= »red »]Pour aller + loin[/button]