On l’avait découvert au PIFFF 2017, mais on a pris le temps de le digérer (bref, on l’avait oublié) et pourtant qui sait que Mayhem mérite qu’on s’y attarde un minimum, malgré une simplicité trop évidente.
Défouloir. Si tu as aimé voir James McAvoy défoncer la tête de Chris Pratt dans Wanted avec un clavier, tu vas apprécier le nouveau film de Joe Lynch (Everly). Ici, un pseudo virus sert de prétexte à ce qu’un cabinet d’avocats se transforme en une zone de massacre / partouze sans aucune retenue. Le réalisateur nous livre sa vision du monde du travail avec ce qu’il faut de gore et d’humour, bien servi par Steven The Walking Dead Yeun.
Facile. Ne cherchons pas une quelconque subtilité dans le long-métrage, Lynch n’en a aucune. De sa morale bas du front à son histoire inspirée du jeu vidéo avec ses niveaux à monter, Mayhem ne transpire pas la finesse. Outre le joyeux bordel sanguinolent auquel on assiste, on ne trouvera pas franchement de quoi se beurrer une tartine alors que le potentiel y était. On prendra donc le film pour ce qu’il ait : un délire sans ambition qui détend après une mauvaise journée au boulot.