L’année 2018 commence très fort au rayon manga avec le tome 1 de Silver Wolf signé par les jeunes premiers Tatsukazu Konda au scénario et Shimeji Yukiyama au dessin. Retenez bien le nom du chasseur de vampires (à la retraite) Hans Vahpet, vous risquez d’en entendre parler encore longtemps.
Une ambiance prenante. Dès les premières pages, on se sent happés dans cet univers de Dark Fantasy, malgré ses faux accents de déjà-vu. Le méchant est charismatique, aussi sadique qu’excellent tacticien, et le dessin ne lésine pas sur les effets terrifiants. Quant au héros, on adhère déjà à son humour et à sa gueule de mec qui en a vu d’autres. Ce n’est pas pour rien que leur première confrontation représente l’un des meilleurs moments du manga.
Travail soigné. Faisant rapidement oublier son manque d’expérience, le duo d’auteurs a du talent à revendre avec notamment un jeu d’ombre et de lumière du meilleur effet, accentuant ainsi les scènes cauchemardesques. Le trait enfantin vient, lui, appuyer les passages plus légers. Les dialogues comme le character design bénéficient d’un soin tout particulier, offrant ainsi une première incursion dans Silver Wolf aussi cohérente qu’agréable.