Franchement, on a ouvert les premières pages du premier tome de Otaku, Otaku avec fébrilité, pensant y trouver une histoire à l’eau de rose classique dont les petits cœurs partout allaient nous fatiguer rapidement. On s’excuse d’avoir jugé si vite.
Drôle. Loin de simplement raconter sa romance, Fujita, la mangaka amateur responsable de Otaku, Otaku, nous l’emballe avec une bonne grosse dose d’humour geek qui rend les situations plus savoureuses. De la scène revisitée façon Pokémon à la soirée Wii, il y a une vraie originalité dans le traitement, notamment au niveau des dialogues et des pensées décalées de nos héros. Le seul frein à cette bonhomie communicative reste le décalage culturel dans un pays où être un Otaku semble être mal vu, ce que l’on peine à ressentir chez nous.
Des personnages attachants. Le ton bon enfant permet d’apprécier très vite pour notre quatuor. Que ce soit le détachement de Hirotoka, le manque de confiance en soi de Narumi, l’explosivité du couple Hanako / Tarô, on prend vite goût à ces petits chapitres, comme si on retrouvait une bande d’amis. D’ailleurs ils nous manquent déjà.
Otaku, Otaku tome 1 sort le 20 avril 2018 chez Kana