Publié chez Doki Doki, Nyankees nous plonge dans l’affrontement de gangs de rues version féline. Alternant passage humanoïde et matou, Atsushi Okada offre une savoureuse comparaison des deux espèces…
Jeune minet vs vilain matou
Cette idée de conter les aventures de chats sauvages répartis en Clans est loin d’être inédite. On avait à l’époque savouré la célèbre série romancière La Guerre des Clans (Warriors) de Erin Hunter. On retrouve ici le même esprit, en version crayonné et plus citadine.
Néanmoins, ici la métaphore est plus marquée. On passe de planches version matous aux versions humaines en l’espace de quelques vignette. C’est amusant, bien fait, et permet de faire comprendre au lecteur qui n’aurait pas saisi la subtilité de la couverture de se plonger sans souci au coeur du récit.
Les chats se mettent la pâtée !
Ce tome 1 ne manque d’ailleurs pas d’action. Dès les premières pages, très accrocheur, il dévoile un mystérieux héros, Ryûsei, matou errant et bagarreur. Ryûsei c’est un peu le Ryu de Street Fighter et pour cette comparaison, il n’y a qu’un pas à franchir, que l’on fait aisément. Car les références à la pop culture de Atsushi Okada se révèlent multiples.
Le roman, plein d’action, de bagarres animales, de rencontres, se dévore d’une traite. Les dessins sont précis, bien lisibles et mettent bien en valeur tous les comiques de situation. Le coup du carton est d’ailleurs truculent.
Chatteries et jolies minettes
Si l’on a vraiment beaucoup aimé ce shônen, on regrette un peu le peu de place laissé aux femelles/femme, très caricaturées. Cependant, on garde bon espoir car la seule fille, de prime abord toujours aux airs futile de jolie pinbèche en détresse promet certainement quelques surprises.