Un peu moins d’un an après la fin de Bleach, c’est un autre shonen star qui referme ses pages avec le départ pour de nouvelles aventures de Fairy Tail. Et on peut dire que le manga aura su toucher l’ensemble de son public.
L’esprit de famille. La force de l’œuvre d’Hiro Mashima réside dans cette ode à l’amitié qui lui aura permis de se démarquer de ses aînés. Nos héros ne luttent pas pour se prouver quelque chose, mais pour les autres. Un sentiment qui se ressent dans la mise en scène des planches où chaque affrontement trouve un écho dans le combat d’un camarade, et où la coopération est souvent de mise. Le mangaka aura su également nous épargner des arcs trop longs pour un impact maximum.
Proche de ses fans. On peut reprocher beaucoup de choses à Mashima comme ses facilités scénaristiques ou le mésusage de certains protagonistes, mais pas de prendre soin de son audience, et pas seulement masculine. Il suffit d’observer ses personnages féminins qu’il n’a de cesse de dévêtir, notamment lors de chapitres à la limite du ecchi, mais pourtant très puissants, ou encore sa conclusion (trop ?) romantique. Jouant sur les deux tableaux, il en aura déstabiliser plus d’un, mais n’en aura abandonné aucun car à Fairy Tail, on s’enflamme ensemble.