À 110 ans, le personnage culte de Maurice Leblanc renaît de ses cendres au pays du soleil levant où le crayon de Takashi Morita rend hommage au plus célèbre gentleman cambrioleur de l’hexagone : Arsène Lupin.
Intitulé Le Diadème de la princesse de Lamballe, ce premier volet décide de mettre en lumière cette pièce de théâtre écrite par l’auteur français où un Arsène Lupin déjà bien implanté échafaude une énième cambriole. Et si les Japonais avaient déjà su rendre honneur au voleur charmeur via la saga d’Edgar, ici c’est bien de fidélité à l’œuvre qu’il s’agit. Avec un soupçon emprunté à Conan, Détective privé, ce volume nous offre une intrigue allaitante sous forme de huit-clos et le bandit doit tirer toutes ses cartes s’il veut s’en sortir indemne. Au détour d’une page, on en apprend davantage sur le passé de cet anti-héros.
Seul ombre au tableau : le choix de cette aventure en guise d’introduction, se situant chronologiquement bien après de nombreuses autres. Les références aux exploits passés d’Arsène Lupin sont multiples et on a le sentiment d’avoir raté un épisode si on ne connaît pas la bibliographie de Leblanc sur le bout des doigts. Dommage pour ceux qui chercheraient ici à le découvrir.
Arsène Lupin T1 Le Diadème de la princesse de Lamballe sort le 12 novembre 2015 aux éditions Kurokawa