Apeiron se revendique de deux choses : faire court et ne pas perdre de temps. Bref, un manga pour nous.
Un rythme d’enfer. À la lecture du premier des deux tomes qui composent la série, on est frappé par la vitesse à laquelle se déroule l’intrigue tout en ménageant ses effets. Les situations changent rapidement et pourtant sont amenées avec une certaine finesse, provoquant ainsi quelques cliffhangers bien sentis. Bien qu’on n’est pas vraiment l’occasion de s’attacher aux personnages, on se sent malgré tout assez proches d’eux, subissant ensemble la vitesse d’événements (en apparence ?) incontrôlables.
Mille idées. Si Apeiron va si vite, c’est qu’il en a des choses à raconter ! Dans ce futur très orwellien, on y parle du contrôle de l’information, de l’espionnage de vie privée, de clonage, d’industries pharmaceutiques peu recommandables… bref un ton très adulte pour un titre mettant en avant des enfants. Ces derniers sont ainsi baladés ou manipulés au fil des pages, cherchant à démêler les maigres éléments d’explication qu’ils possèdent. On a hâte de voir comment tout ça va finir !