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Accueil - Critique Mad God : cauchemar en stop-motion
Critique Mad God : cauchemar en stop-motion
© Tippett Studio © Carlotta
Cinéma

Critique Mad God : cauchemar en stop-motion

Charley Charley23 avril 2023Aucun commentaireIl vous reste 5 minutes à lireUpdated:23 avril 2023
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30 ans après sa première ébauche, Mad God sort de manière inespérée dans les salles ! Ce film muet en stop-motion à l’ambiance post-apocalyptique aura eu 10 ans de fabrication et ce n’est pas n’importe qui derrière : Phil Tippett, génie de l’animatronique à qui ont doit d’inoubliables créatures de la trilogie originale Star Wars, Robocop ou encore Starship Troopers.

Véritable génie de l’animatronique et de la création de créatures, les années 80-90 auront été marquées par sa patte. Phil Tippett peut-être considéré comme l’héritier du grand Ray Harryhausen dans sa manière d’installer des créatures de cinéma inoubliables dans l’imaginaire collectif : les Tauntauns de l’Empire Contre-Attaque, le Rancor et Jabba le Hutt du Retour du Jedi, Vermitrax de Dragonslayer, ED-209 de Robocop ou encore les Bugs de Starship Troopers…

Mais alors que l’irruption des effets numériques dans le paysage Hollywoodien semble avoir relégué le « fait-main » aux oubliettes, la stop-motion n’a jamais été aussi en vogue depuis quelques années (entre Kubo ou encore Pinocchio). C’est donc dans ce climat que sort enfin Mad God, projet de longue date d’un Phil Tippett qui y aura insufflé ses obsessions, ses rêves et tout son artisanat pour un résultat complètement fou (voire même foutraque sur certains aspects).

Critique Mad God : cauchemar en stop-motion
© Tippett Studio © Carlotta

Mad God s’ouvre sur un (superbe) plan de la Tour de Babel, puis le Lévitique est scandé, alors que le courroux divin s’abat sur notre monde pour le plonger dans l’Apocalypse. Dans le futur, un scientifique (Alex Cox) envoie des Assassins (agents produits à la chaîne) pour aller au plus profond d’un gigantesque no man’s land peuplé de monstres en tout genre, afin d’y déposer une bombe, et ainsi mettre fin à l’enfer qui s’est déployé. Cependant, les choses ne vont pas nécessairement se dérouler comme prévu !

Toi qui entre ici, abandonne tout espoir

Si le pitch décrit peut déjà donner quelques éléments de réponse sur l’interprétation initiale de Mad God, le cauchemar de Phil Tippett s’apparente avant-tout comme une expérience sensorielle. Structuré en différentes séquences/tableaux les uns à la suite des autres, le film n’hésite pas à nous perdre, puis nous rattraper, et ainsi nous questionner sur le sens des images. Des images relativement sensationnelles il faut le dire, bénéficiant d’une fabrication et d’une direction artistique tout simplement admirables !

Dès le premier plan, Tippett nous emmène dans un univers qui marque instantanément la rétine, alors que l’Assassin (affublé d’un masque à gaz du plus bel effet) descend dans une cloche de plongée, près d’une forteresse évocatrice de la WWII. Alors que la progression se fait encore en contre-bas, Tippett nous invite à découvrir de multiples environnements, faisant à la fois références aux ruines de l’ancien monde, ou encore à du Lovecraft (les Montagnes Hallucinées en tête) via des statues de divinités diverses.

Critique Mad God : cauchemar en stop-motion
© Tippett Studio © Carlotta

Une première demi-heure fantastique, tout en progression de haut en bas, tandis que le protagoniste (et le spectateur) commence à entrevoir plusieurs créatures toutes plus grotesques les unes que les autres. La fascination se change donc en dégoût, et le spectateur assiste à des visions de purgatoire dignes d’un récit de John Milton ou de l’enfer de Dante. Tippett semble nous emmener dans les divers cercles d’une fournaise industrielle, où la main-d’œuvre nouvellement créée est aussitôt massacrée/sacrifiée dans une boucle perpétuelle.

L’aventure intérieure

Tippett amène donc un contexte assez évocateur (même après la fin du monde, l’Homme est voué à l’auto-destruction) qui fait de Mad God une œuvre riche, à la fabrication exemplaire (on a rarement vu de la stop-motion aussi fine, et dans un film aussi graphique et noir). Mais à partir de là, le bas blesse, tandis que l’irruption d’acteurs en live-action amène de regrettables baisses de rythme et circonvolutions narratives en trop. De quoi méchamment nous sortir du métrage malheureusement !

Heureusement, Tippett se rattrape dans un dernier segment à la narration plus opaque et éclatée (faisant même intervenir le monolithe de 2001), toujours enclin à balancer tout ce qu’il peut en terme de designs (des bébés zombies peu ragoutants, un alchimiste démiurge au look de lépreux, une divinité fantomatique à masque de corbeau, un nourrisson-larve utilisé comme précurseur d’un Big Ban pour un monde meilleur…). Un manque de focus et de cohésion narrative se fait de plus en plus sentir néanmoins, jusqu’à un final libre à interprétation (le nihilisme est de mise selon l’auteur de ses lignes, mais avec la possibilité d’un monde meilleur).

Critique Mad God : cauchemar en stop-motion
© Tippett Studio © Carlotta

Et peu importe que l’on soit perdu, ou que l’on peste sur un manque de cohésion globale : Mad God parvient à rester en mémoire et à nous interpeller (de la même manière qu’un Inside de Playdead), malgré ses bouts de gras, ses (grosses) chutes de rythme, et ses rares irruptions vers le live-action. Phil Tippett est de retour parmi nous, et nous a emmené dans son cerveau : un voyage introspectif imparfait, mais en dehors de toutes les conventions filmiques modernes ! Et rien que pour ça on ne peut que conseiller de voir Mad God, une odyssée de fin du monde comme nulle autre !

Mad God sortira au cinéma le 26 avril 2023

avis

7 cauchemar exquis

Peu importe si Mad God ne retrouve jamais la ferveur de sa fantastique première demi-heure, car Phil Tippett accouche enfin de l’œuvre d'une vie. Un voyage cauchemardesque dasn un enfer post-apocalyptique, imparfait certes, mais hautement singulier et porté par une fabrication sidérante. Une belle pioche tout simplement !

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