Si le thème abordé était novateur, on ne peut pas en dire autant de l’écriture de cette nouvelle série. Louis(e) reste avant tout une pure production TF1 et ça se voit. Du drame familial par excès et des rebondissements téléphonés à n’en plus finir, Clem n’a qu’à bien se tenir !
Abracadabrantesque ou grotesque ? Un transexuel (Claire Nebout) revient dans la vie de sa femme et de ses enfants après 7 ans d’absence. L’histoire était déjà assez surprenante pour ne pas en rajouter des couches. Pourtant, dès les premières minutes, les péripéties s’enchainent comme s’il y avait un prix au kilo. On voit défiler l’intégralité d’une vie en un claquement de doigts. Divorce, mariage, bébé, agression, harcèlement scolaire, disputes d’ados, on se demande ce qu’ils vont bien pouvoir proposer pour les prochains épisodes (s’ils voient le jour).
Un personnage plus dérangeant qu’attachant. Louis(e) apparaissait comme une parfaite occasion de donner un nouveau regard sur un sujet tabou, mais on obtient le résultat inverse. La série offre un point de vue unique : celui des autres. Jamais on ne se sent proche de cette femme nouvelle, car elle ne dévoile rien et nous ennuie ferme. Bien énervé après ces deux heures de mélo ridicules, on n’a qu’une envie : aller couper du bois !