Le 30 août 2015, Wes Craven nous quittait, laissant derrière lui une filmographie faite de cultes et des fans inconsolables. Avec Wes Craven, quelle horreur ?, Emmanuel Levaufre revient sur ce que le réalisateur a apporté au genre, non sans une certaine sévérité…
Une analyse intéressante. Ce (petit) bouquin vaut pour l’analyse qu’il fait de la montée de l’horreur au cinéma, notamment du gore, genre parti de sous-productions d’exploitation à tendance pornographique. Ici on ne cherche pas tant à revenir sur les différentes sous-catégories (Found Footage, Slasher, etc.) que de poser un regard sur la nature même de ce type de cinéma, accompagné d’exemples tirés des plus grands.
Trop subjectif sur son sujet. Mais Wes Craven dans tout ça ? Le bonhomme en prend pour son grade sous la plume d’Emmanuel Levaufre. Au final, on a le sentiment qu’il n’a pas vraiment trouvé sa place et qu’il a majoritairement réalisé des films de commande tout en conservant ses thèmes. Ici, La Dernière maison sur la gauche restera son chef-d’œuvre là où Scream se définira comme une saga de facilité. Certes, l’auteur argumente, mais assume également qu’il s’agit là de « sa vision » du cinéma de Wes Craven… et elle ne mettra pas tout le monde d’accord !