Bienvenue dans Paris à travers les âges… et à travers ce qu’elle cache de plus terrifiant et épouvantable. Jean-Paul Sartre disait : « plus claire est la lumière, plus sombre l’obscurité… il est impossible d’apprécier correctement la lumière sans connaître les ténèbres ». Cette citation résume parfaitement l’esprit du Paris Horribilis de Marie-Agnès Moller.
On découvre dans ce recueil de chroniques l’ensemble des petites histoires qui font la grande et on y rencontre un éventail de personnages. Du célébrissime Quasimodo au Barbier sanglant en passant par l’étrange tombe de la Comtesse Demidoff, Marie-Agnès Moller nous guide dans un Paris que l’on ne connaît pas (et qu’on ne préfère finalement pas connaître).
Malgré de profondes recherches et une jolie plume, un style fluide de conteur, Paris Horribilis ne tient pas toutes ses promesses. En effet, si les chroniques sont prenantes, il n’en demeure pas moins qu’on reste sur notre faim, avec un goût d’inachevé. On attendrait presque une suite pour compléter celui-ci. On aime le coté épouvante – thème indémodable ayant déjà fait maintes fois ses preuves – qu’on imaginerait bien plus prenant dans une visite guidée de Paris la nuit, et on laisse de coté l’aspect littéraire.
Paris Horribilis est paru aux éditions Le Texte Vivant le 1er février 2014.
Article écrit par Ella Kay