Si Disparue s’annonçait comme un thriller psychologique dans la ligne de l’excellent Derrière les portes, passée la page de couverture il n’en est plus rien. Et pour cause, l’auteur semble avoir oublié quelques ingrédients essentiels pour que la recette prenne.
Des personnages insipides. Difficile d’être absorbé dans une histoire si l’on ne s’attache à aucun des personnages. Surtout quand le début du livre est interminablement lent. Et là, entre une héroïne un peu bêbête, l’amie « disparue » qui se révèle soudain excessivement manipulatrice, et un mari sans personnalité, on peut dire que c’est raté ! D’autant que l’évolution psychologique des personnages a de quoi laisser perplexe.
Une intrigue lente et tirée par les cheveux. Outre le fait que l’on connaisse la fin dès le début et qu’il n’y ait quasiment pas de suspense, certains rebondissements sont à la limite du crédible. De plus, si la conception du livre en trois points de vue est intéressante, les billets du blog de l’héroïne (qui ouvrent d’ailleurs le récit) sont longs, ennuyeux, et rédigés dans un style qui ne nous aide pas à la prendre en sympathie. Au final, Disparue se laisse lire grâce à la fluidité de la plume de l’auteur, mais s’oublie tout aussi vite.
Un commentaire
pas motivant