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Accueil - Critique Les Graines du figuier sauvage : chef-d’œuvre de rage et d’espoir
Les Graines du figuier sauvage © PYRAMIDE
© PYRAMIDE
Cinéma

Critique Les Graines du figuier sauvage : chef-d’œuvre de rage et d’espoir

Nicolas Diolez Nicolas Diolez17 septembre 2024Aucun commentaireIl vous reste 4 minutes à lireUpdated:17 septembre 2024
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Il n’est plus nécessaire de faire les louanges du cinéma iranien indépendant. Avec des cinéastes tels que Jafar Panahi ou Asghar Farhadi, celui-ci a acquis ses lettres de noblesse à travers un cinéma social critique de sa propre société. De ce fait, à l’annonce de la présentation en compétition officielle au Festival de Cannes 2024 des Graines du figuier sauvage de Mohammad Rasoulof, on était curieux de voir ce qu’il avait encore à dire.

Un peu de contexte pour commencer : le cinéaste Mohammad Rasoulof a été contraint à l’exil du fait de la réalisation de ce film, Les Graines du figuier sauvage. Menacé de huit ans de prison ferme, le réalisateur a rejoint la longue liste de compatriotes artistes qui ont fui le régime théocratique dictatorial iranien (qui n’apprécie pas qu’on le critique ouvertement).

Allégorie de la société iranienne

C’était déjà un signal fort qu’on allait découvrir une œuvre profondément féroce contre le pouvoir, mais on était très loin d’imaginer à quel point. Le film débute par un texte expliquant comment pousse le figuier sauvage. Il s’avère que les jeunes pousses finissent par étouffer le parent jusqu’à le remplacer… D’ores et déjà, Rasoulof donne le ton en inscrivant son récit dans une allégorie.

Les Graines du figuier sauvage © PYRAMIDE
© PYRAMIDE

Cette dernière, il l’instaure à l’échelle la plus réduite possible, c’est-à-dire une famille comme il en existe tant d’autres. Le père est strict et très secret sur son métier, car il travaille pour la justice ; la mère, soumise au dictat de son mari, s’occupe de la maison et de ses deux filles, sacrifiant inconsciemment sa propre existence au profit du patriarcat ; enfin les deux filles, connectées au monde par les réseaux sociaux, dynamiques et non formatées par le monde qui les entoure. Chaque membre de la famille incarne une certaine idée de la société iranienne. Tout pourrait aller dans le meilleur des mondes, sauf que la révolte des femmes en 2022 suite au décès d’une jeune femme battue à mort pour soi-disant avoir mal porté le voile, va faire basculer tout l’équilibre familial dans le chaos, le mensonge et la haine.

Redoutable récit politique

Il vaut mieux éviter ici d’en dire plus sur l’histoire, car cette dernière prend une tournure à la fois terrifiante et pleine d’espoir. La puissance scénaristique des Graines du figuier sauvage est à elle-seule un petit chef-d’œuvre de rage contre un système totalitaire infâme. On suit le récit tel un thriller – ce qui rappelle le cinéma d’Asghar Farhadi – alors que l’on parle d’un drame familial. C’est avec les mains moites que l’on sort de la salle de projection, sidéré par ce que l’on vient de voir.

Les Graines du figuier sauvage © PYRAMIDE
© PYRAMIDE

Néanmoins, Rasoulof démontre qu’il ne sait pas juste écrire, il maîtrise également la réalisation. Les plans sont sobres, mais rigoureux, tandis que le montage est précis, laissant une place prépondérante à la dynamique impitoyable des dialogues. Ces derniers sont ciselés, féroces, écrits avec la rage au ventre. Rasoulof n’est pas un réalisateur de film, il est comme un boxeur qui monte sur le ring pour déchainer toute sa haine contre le pouvoir iranien. Une haine tristement justifiée.

Et puis, il y a ce casting admirable constitué de Missagh Zareh (le père), Soheila Golestani (la mère), Mahsa Rostami et Setareh Maleki (les deux filles). Ils sont tous remarquables, jouant avec cette rigueur très caractéristique du film. Cette famille prend vie sous nos yeux, tout aussi bien d’un point de vue allégorique que d’un point de vue purement terre à terre.

Les Graines du figuier sauvage © PYRAMIDE
© PYRAMIDE

Bref, vous l’aurez compris, Les Graines du figuier sauvage est une œuvre colossale, écrite avec férocité, réalisée avec le plus grand soin du monde, incarnée avec le plus beau des panaches. C’est plus qu’un film, c’est un testament politique pour une société plus juste qui ne traite pas les femmes comme des objets. Pour ce film, rien que le fait d’exister est un miracle. Ce geste de cinéaste, d’artiste, de citoyen, d’homme du monde, mérite tout simplement le respect.

Les Graines du figuier sauvage sortira au cinéma le 18 septembre 2024. Retrouvez toutes nos critiques du Festival de Cannes 2024 ici.

Avis

9 Intensité exceptionnelle

Véritable film à charge contre le pouvoir et pour la libération de la femme en Iran, Les Graines du figuier sauvage se regarde comme un thriller palpitant qui dévoile une allégorie impitoyable d'un système théocratique destructeur. Fabuleux !

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