Soyez prévenus : Les Animaux Fantastiques n’est pas Harry Potter. Depuis l’incursion du sorcier à lunettes, le cinéma hollywoodien a organisé l’introduction de ses franchises sur un modèle usiné. Malheureusement, ce film dérivé n’échappe pas à la règle et s’en tire en partie grâce à un sursaut de dernière minute.
Un récit décousu. David Yates peine à insuffler de l’âme au parcours de Norbert Dragonneau et de sa valise aux mille trésors. Tour à tour bouffonne, tragique ou explicative, la narration virevolte sans grâce d’un élément introductif à un autre. Les nœuds de l’intrigue n’étant pas organiques, le rythme pédale ou se traine. L’univers, désincarné, grignote aux quatre coins du globe cinématographique et ne trouve, en dehors de son riche bestiaire, que peu l’espace à l’émerveillement.
Un final prometteur. Quelque chose pourtant ne fait pas de ces Animaux Fantastiques une catastrophe. Là, l’intérieur d’une valise aux milles richesses. Ici, la révélation éclatante de Dan Fogler, second couteau vrai et émouvant. Puis, dans un coup d’éclat final à la fois pétaradant et touchant, Yates trouve le bon rythme de croisière et offre à ses Animaux Fantastiques une dernière touche enthousiasmante. On espère que la suite lui donnera raison !
Un commentaire
Complètement d’accord !