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Accueil - Critique Le lac des cygnes : laissez-vous transporter par le plus grand succès classique de tous les temps
Critique Le lac des cygnes © Olivier Darau
© Olivier Darau
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Critique Le lac des cygnes : laissez-vous transporter par le plus grand succès classique de tous les temps

Mélina Hoffmann Mélina Hoffmann23 décembre 2024Aucun commentaireIl vous reste 3 minutes à lireUpdated:23 décembre 2024
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Le lac des cygnes est de retour au Casino de Paris pour une féérie de beauté, d’élégance et de grâce.

Cette œuvre classique que l’on retrouve dans le répertoire de toutes les grandes compagnies de ballet depuis plus d’un siècle s’installe dans l’une des salles de spectacle parisiennes les plus mythiques. Un spectacle grandiose rendu plus immersif encore par l’accompagnement d’un orchestre live.

Un conte romantique qui traverse le temps

Après le récit intime de la vie qui s’accroche dans À cœur perdu, et un vent de poésie et de folie douce avec Brasser de l’air et s’envoler, c’est à genre de spectacle tout à fait différent que nous sommes allés nous frotter en cette fin d’année ! Que l’on soit amateur ou non de ballet et que l’on ait déjà vu ou pas celui-ci, Le lac des cygnes est une œuvre qui parle à tous. Et pour cause, ce ballet en quatre actes créé par Tchaïkovski en 1876 pour le Théâtre Bolchoï de Moscou avec un livret de Vladimir Begitchev est avant tout un conte romantique.

Critique Le lac des cygnes_2
© Olivier Darau

Inspiré d’une légende allemande, il nous plonge dans l’histoire du jeune prince Siegfried, épris d’amour pour une mystérieuse princesse qu’un enchantement maléfique condamne à se transformer en cygne le jour, et à redevenir une jeune femme la nuit. Seul moyen de mettre fin à cet ensorcellement : la promesse d’un amour éternel. Siegfried promet alors de l’épouser lors du bal qui aura lieu en son honneur.

35 musiciens et 45 danseurs !

Sur la scène du Casino de Paris, ce sont d’abord les musiciens qui prennent possession des lieux. 35 musiciens du Festival Symphoniker qui accompagnent le spectacle sous la conduite du maestro Normunds Vaicis pour nous immerger avec un peu plus d’intensité encore dans cette féérie, nous offrant même quelques instants suspendus au son d’une harpe.

Critique Le lac des cygnes_3
© Olivier Darau

Puis, le rideau s’ouvre sur une forêt au fond de laquelle se dessine la silhouette d’un château. Et ce sont pas moins de 45 danseurs de l’un des ensembles de ballet classique les plus renommés au monde, l’ancien St Petersburg Festival Ballet, renommé International Festival Ballet en marque d’opposition à la guerre menée par la Russie, qui donnent vie à ce chef d’œuvre intemporel, dans les costumes et les décors (ici assez kitsch il faut le reconnaître) de Vjatscheslav Okunev, qui collabore notamment avec le théâtre Mariinski de Saint-Pétersbourg et La Scala de Milan.

Le lac des cygnes, un ballet féérique

La chorégraphie de Lev Ivanov et Marius Petipa nous offre de nombreux moments de grâce et d’émerveillement pendant lesquels le temps se suspend. Comme ce tableau somptueux dans lequel les danseuses, dans leurs tutus de cygnes blancs, se déploient avec une élégance folle, et dans une synchronisation parfaite entre elles mais aussi avec la musique.

Critique Le lac des cygnes_1
© Olivier Darau

On se laisse ainsi complètement hypnotiser pendant 2h30 par cette écoute totale entre les danseurs et les musiciens qui créent un ensemble parfaitement fluide et harmonieux. Nous avons eu la chance d’assister à l’une des deux représentations qui se tenaient au mois de décembre, mais vous pourrez retrouver Le lac des cygnes au mois de février prochain à Paris, puis en tournée dans toute la France.

Le lac des cygnes, par L’International Festival Ballet, se jouera du 20 au 23 février 2025 au Casino de Paris.
Puis en tournée dans toute la France.

Critique le lac des cygnes_affiche

Avis

8 Un moment de grâce et d'élégance

Que l'on soit familier ou non du genre, ce ballet accompagné d'un orchestre live nous transporte dans son univers. Si l'histoire du Lac des cygnes vous est étrangère, mieux vaut tout de même jeter un œil au résumé de l'histoire pour bien saisir ce que nous livre chacun des tableaux.

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