• Le Récap’
  • Cinéma
  • Jeu Vidéo
  • Littérature
  • Musique
  • Série
  • Spectacle
Facebook Twitter Instagram TikTok
Nous aider
L'Info Tout Court
  • Le Récap’

    Lilo & Stitch, Elden Ring, The Bear… notre le recap’ de la semaine

    25 mai 2025

    Festival de Cannes, Werenoi, Eurovision 2025… le recap’ de la semaine 

    18 mai 2025

    Godzilla, Clair Obscur, Trump… c’est le Récap’ de la semaine

    11 mai 2025

    GTA 6, Shogun, Philippe Poutou… le récap de la semaine

    4 mai 2025

    Festival de Cannes, Mercredi, Clair Obscur Expédition 33… le récap’ de la semaine

    27 avril 2025
  • Cinéma
    3.5

    Cannes 2025 – Critique Fuori : ennui en Italie

    30 mai 2025
    4

    Cannes 2025 – Critique 13 Jours 13 Nuits : promenade à Kaboul

    30 mai 2025
    6.5

    Critique L’ultime braquage : braquage à la danoise

    28 mai 2025
    5

    Cannes 2025 – Critique The Mastermind : plan avec accrocs

    27 mai 2025
    6

    Cannes 2025 – Critique Qui brille au combat : quand l’intime devient une tranchée

    26 mai 2025
  • Jeu Vidéo

    Expédition 33 : dans quel ordre battre les boss optionnels ?

    30 mai 2025

    Clair Obscur Expédition 33 : comment trouver et vaincre les Névrons Chromatiques

    29 mai 2025

    Clair Obscur Expédition 33 : vaincre les Pétanks sans (trop de) problème

    28 mai 2025

    Expédition 33 – Guide des Mimes : localisation et stratégie pour les battre

    27 mai 2025

    Récap The Last of Us Saison 2 épisode 7 : violence qui se mange chaud (SPOILERS)

    26 mai 2025
  • Littérature
    9

    Critique 11h02, le vent se lève : quand la solitude lit à voix haute

    24 mai 2025
    9

    Critique Easy Algérie : des recettes qui vont mettre du soleil dans votre assiette

    1 mai 2025
    6

    Critique Astérix & Obélix : le Combat des Chefs saison 1 – plutôt sympatchix

    30 avril 2025
    9

    Critique Dreamday : Elizabeth Uttara reprogramme notre humanité

    29 avril 2025
    7

    Critique Toxique : des tranches de vies coupées bien nettes

    23 avril 2025
  • Musique

    Les avantages du piano numérique pour les musiciens modernes

    4 mars 2025
    7

    Critique Brian Jones et les Rolling Stones : la face cachée d’un mythe

    10 février 2025

    Musique : le top & flop 2024 de Léa

    25 décembre 2024

    Apprendre à mixer : les conseils pour débutant

    23 décembre 2024
    5

    Critique Mariah Carey’s Magical Christmas Specials : le pôle Nord entre enchantement et dénuement

    19 décembre 2024
  • Série

    Récap The Last of Us Saison 2 épisode 7 : violence qui se mange chaud (SPOILERS)

    26 mai 2025

    The Studio saison 1 : tous les caméos des épisodes 1 à 10

    21 mai 2025

    Récap The Last of Us Saison 2 épisode 6 : révélations qui changent tout (SPOILERS)

    19 mai 2025
    7

    Critique Murderbot (saison 1) : au diable les humains

    16 mai 2025

    Love Death & Robots Volume 4 : classement des épisodes du pire au meilleur

    15 mai 2025
  • Spectacle
    8

    Avignon 2025 – Holden : une plongée saisissante dans les eaux troubles de l’adolescence

    30 mai 2025
    8.5

    Avignon 2025 – Le toit du monde : la liberté, mais à quel prix…

    27 mai 2025
    7.5

    Avignon 2025 – Les rossignols du carnage : une ode aux petites histoires qui sauveront la grande

    13 mai 2025
    8.5

    Critique À la force ! : un spectacle immersif dans un lieu insolite

    6 mai 2025
    8

    Avignon 2025 – La Métamorphose : le temps passe et passe et passe

    28 avril 2025
Facebook Twitter Instagram TikTok
Nous aider
L'Info Tout Court
Accueil - Critique Le Garçon et le Héron : voyage au bout de la vie
Critique Le Garçon et le Héron : voyage au bout de la vie
© Studio Ghibli © Wild Bunch
Cinéma

Critique Le Garçon et le Héron : voyage au bout de la vie

Charley Charley30 octobre 2023Aucun commentaireIl vous reste 5 minutes à lireUpdated:30 octobre 2023
Partage
Facebook Twitter WhatsApp

C’est sans nul doute l’évènement cinématographique de l’année : le grand Hayao Miyazaki (Princesse Mononoke, Le Voyage de Chihiro, Mon voisin Totoro) revient avec un nouveau film ! Le Garçon et le Héron s’impose instantanément comme une œuvre miraculeuse, à la beauté plastique ébouriffante et aux multiples grilles de lectures absolument passionnantes. Une merveille !

Le Garçon et le Héron est une œuvre ayant failli ne jamais voir le jour. Et pour cause : Hayao Miyazaki (82 ans cette année) avait annoncé sa retraite il y a 25 ans lors de la sortie de Princesse Mononoke, avant de véritablement s’y atteler en 2013 avec la sortie de Le Vent se Lève. Mais les habitudes ont la vie dure, et une décennie plus tard nous pouvons enfin découvrir le nouveau film d’un des plus grands cinéastes de tous les temps !

Critique Le Garçon et le Héron : voyage au bout de la vie
© Studio Ghibli © Wild Bunch

En effet, Le Garçon et le Héron se présente comme le film japonais le plus cher de l’Histoire, confectionné durant plus de 7 ans. Librement adapté du roman « Comment vivez-vous ? » de Genzaburō Yoshino, mais aussi de la propre enfance de Miyazaki, l’histoire débute en 1943 en pleine Seconde Guerre mondiale. Nous rencontrons le jeune Mahito, désespéré et courant à travers foule pour rejoindre l’hôpital en feu où travaille sa mère.

Dans le terrier du héron

Quelques temps plus tard, le père de Mahito s’est remarié avec Natsuko (la petite sœur de sa défunte femme), et ensemble s’aventurent en pleine campagne dans la maison familiale. C’est alors que Mahito fera la découverte d’un mystérieux héron cendré capable de parler, ainsi que d’une ancienne tour délabrée dans les bois avoisinants. S’aventurant en son sein, ce sera le début d’une formidable aventure dans un autre monde, peuplé de personnages et lieux fantastiques.

Critique Le Garçon et le Héron : voyage au bout de la vie
© Studio Ghibli © Wild Bunch

En découvrant les prémices de Le Garçon et le Héron, on pense forcément aux précédentes œuvres du cinéaste, ou bien à l’aspect « coming-of-age story dans un nouveau monde » cher au Voyage de Chihiro. Et le film s’inscrit évidemment dans cette lignée caractéristique du réalisateur, tout en continuant de manière logique son œuvre filmique. Si Le Vent se Lève semblait s’apparenter à une parenthèse réaliste et désenchantée, Le Garçon et le Héron se veut à la fois son anti-thèse et sa continuité !

Ce n’est d’ailleurs pas anodin si l’on retrouve cette figure paternelle travaillant dans l’usinage de pièces d’avion, un trauma originel de mort maternelle (le versant autobiographique donc) ou encore un prologue tout simplement saisissant dans un contexte de conflit (là où Le Vent se Lève se terminait).

Miyazaki au sommet de son art

Dès lors, Le Garçon et le Héron débute de manière jumelée avec un aspect réaliste, mortifère et misanthrope prononcé. Comme dans le cinéma de Ozu, Miyazaki s’attarde avec une simplicité déconcertante à retranscrire les détails du quotidien pour mieux ancrer le spectateur, avant que le fantastique ne fasse irruption par petites touches inquiétantes. Des saillies entre rêve et cauchemar qu’un certain Satoshi Kon (Paprika) n’aurait pas reniées !

Critique Le Garçon et le Héron : voyage au bout de la vie
© Studio Ghibli © Wild Bunch

Mais très vite, Le Garçon et le Héron embrasse complètement le fantastique pour nous mener dans un monde onirique empli de symboliques et personnages-clés dans le développement de Mahito. Là encore, Chihiro ne semble pas loin mais la démarcation se fait ici via une douce mélancolie globale et une multiplicité de grilles de lectures toutes plus fascinantes les unes que les autres.

D’une île perdue au milieu de souvenirs de navires échoués jusqu’au jardin paradisiaque gardé par un vieux mage, en passant par la présence de volatiles anthropomorphiques mangeurs d’hommes et d’une fille aux pouvoirs pyrotechniques, Le Garçon et le Héron déploie avec aisance sa fantasy par un regard extrêmement mature. Autant d’outils pour dépeindre un monde crépusculaire donc, malgré son aspect verdoyant et chaleureux de prime abord !

Thérapie fantastique

Chacun pourra tirer ses conclusions, mais il est évident que Le Garçon et le Héron propose en filigrane toute une odyssée rédemptrice pour son personnage (et Miyazaki donc). Tel un purgatoire fantasmagorique, tout concourt à parfaitement illustrer le combat de Mahito face au deuil, et sur la nécessité d’avancer dans un monde où le conflit et la mort sont prépondérants.

Comment vivez-vous ? Que faire de ce monde ? Le titre du livre original (placé intra-diégétiquement dans le film d’ailleurs) est la clé littérale de compréhension de Le Garçon et le Héron, véritable nouvelle grande pièce dans l’édifice thématique et de transmission d’Hayao Miyazaki.

Critique Le Garçon et le Héron : voyage au bout de la vie
© Studio Ghibli © Wild Bunch

Il aura fallu un mois pour produire une seule minute de film ces 7 dernières années, et inutile de dire que le résultat se sent d’emblée à l’écran, en nous proposant une véritable merveille d’animation japonaise traditionnelle. Certes, la même année nous avons eu le sublime Suzume, mais ce que Ghibli et Miyazaki parviennent à achever dans un élan artisanal relève du pur miracle.

Chef-d’œuvre d’animation

On notera plusieurs moments d’anthologie (comme cette fabuleuse séquence impliquant des papiers volants ou bien la manière de faire figurer plusieurs volatiles bougeant en même temps) ainsi que bon nombre de plans faisant presque office d’œuvres d’art dignes d’une toile de maître. Pour accompagner ce superbe écrin visuel et artistique, Joe Hisaishi revient évidemment nous proposer une magnifique partition planante contribuant au mystère global, puis rapidement à l’aspect poétique et émotionnel du métrage.

Une émotion toute en retenue, contrôlée et distillée sans esbroufe lacrymale ni violon. C’est avec cette dose de simplicité pleine de pureté que le grand Hayao Miyazaki nous revient avec un nouveau chef-d’œuvre qui n’a sans doute pas dévoilé tous ses secrets. Le Garçon et le Héron est tout simplement le meilleur film de l’année, et un évènement cinématographique immanquable !

Le Garçon et le Héron sortira au cinéma le 1er novembre 2023

avis

10 formidable

Le Garçon et le Héron est une nouvelle preuve qu'Hayao Miyazaki est un des plus grands cinéastes de tous les temps, et un formidable artisan de l'animation. En résulte un pur bijou dont la violence, la poésie et l'émotion nous émerveillent pour mieux nous interpeller vis-à-vis de notre propre condition humaine. Une pure merveille instantanément culte !

  • Moyenne des lecteurs (2 Votes) 9.8
Partager Facebook Twitter WhatsApp

Articles en relation

3.5

Cannes 2025 – Critique Fuori : ennui en Italie

4

Cannes 2025 – Critique 13 Jours 13 Nuits : promenade à Kaboul

6.5

Critique L’ultime braquage : braquage à la danoise

Laisser une réponse Annuler la réponse

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur la façon dont les données de vos commentaires sont traitées.

Nos articles du moment
  • Récap The Last of Us Saison 2 épisode 7 : violence qui se mange chaud (SPOILERS)
  • COE33
  • Cannes 2023 - l'heure des pronostics © Festival de Cannes
  • Festival de Cannes 2025 : palmarès où politique et cinéma se rejoignent (Un simple accident, Valeur Sentimentale, Sirat..)
  • Cannes 2025 - Critique La Petite Dernière : Hafsia Herzi a tout d'une grande
  • Concours

Concours In Bed With Madonna : 3 coffrets Blu-Ray + DVD à gagner !

23 mai 2025

Concours -terminé- Hurry Up Tomorrow : 5×2 places de cinéma à gagner !

13 mai 2025
  • La rédaction
  • Nous contacter
  • Vous faites L’Info Tout Court
  • Partenaires
  • Politique de confidentialité
  • Mentions Légales

Logo CFC 2019

Tapez votre recherche et appuyer sur Enter. Appuyez sur Esc pour annuler.