Ça fait presque 2 ans et demi qu’on n’avait pas eu de nouvelles de Thomas et sa petite bande suite à la grave blessure de Dylan O’Brien. Entre temps, le young adult a disparu des salles obscures et Le Labyrinthe 3 : le remède mortel fait office de dernier des Mohicans, mais sans Daniel Day-Lewis.
Baroud d’honneur d’un genre. Voici donc l’ultime volet adapté d’une saga littéraire pour adolescents avec ces clichés qu’on a appris à accepter avec les années : notre élu têtu, les adultes (presque tous) méchants, un système de classes prêt à exploser et la friendzonée de service. Le Labyrinthe 3 remplit son cahier des charges sans chercher à nous vendre autre chose et on se doit de lui reconnaître un certain mérite.
Un remède et du mortel. D’autant que Wes Ball se fait un point d’honneur à ne jamais nous ennuyer. Le rythme ne faiblit pas, on apprécie – ou on déteste selon le but voulu – toujours autant les personnages et ça explose de partout. Le long-métrage se montre tellement généreux qu’on en oublierait presque ses facilités scénaristiques omniprésentes, balancées sans aucune subtilité. Et comme plus c’est gros, plus ça passe, on admet qu’elles nous auront bien fait rigoler.
Le Labyrinthe 3 : le remède mortel sortira le 07 février 2018