S’il devient difficile de se renouveler dans l’univers du documentaire La Vie en couleurs avec David Attenborough y parvient tout à fait. La mini-série avait tout pour plaire, malheureusement elle nous fait un peu voir rouge…
Une technologie pour des perceptions multiples
La Vie en couleurs avec David Attenborough (Life in Color) propose de découvrir notre environnement sous la perspective d’une vision des couleurs animales différentes de la notre. La technologie innovante d’une caméra permet ainsi de percevoir les nuances d’ultra violet par exemple. Ainsi, on y découvre comment les animaux utilisent la couleur pour survivre et prospérer. Cette technologie permet de comprendre nombre de subtilités dans les comportements, les réactions et tout cela, on adore !
Les 3 épisodes présentent des espèces variées, dont certaines que l’on croise trop peu à l’écran, comme la crevette-mante, ou squille avec son coup droit de super boxer et ses yeux permettant de passer à l’ultraviolet. David Attenborough (La danse des oiseaux…) soutient cet ensemble d’images extraordinaires et lumineuses par ses commentaires et sa voix si caractéristique. Ça aussi, c’est cool. Mais…
Trois c’est un de trop…
Minute après minute, La vie en couleurs nous dévoile une vision plus colorée de notre planète. Mais avec des épisodes aux noms Seeing in Colour, Hiding in Colour, Chasing Colour, on s’attendait à de la diversité dans les animaux et les images présentée. Le règne animal ne manque pas de spécimens, le monde végétal non plus.
C’est là que le bât blesse pour cette série Netflix. On assiste à un constant recyclage des images, comme si le monteur n’avait eu assez de contenu afin de créer trois chapitres. Résultat, si cela passe pour le premier et le second épisode, c’en devient misérable pour le troisième. L’effet de surprise n’est plus là et la série perd de son intérêt et donne l’impression de tourner en rond.
La vie en couleurs propose donc un contenu globalement inédit, mais l’on demeure sur notre faim et un poil déçu.