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Accueil - Critique La Prisonnière de Bordeaux : se libérer de l’absence
Critique La Prisonnière de Bordeaux : se libérer de l’absence
© Les Films du Losange
Cinéma

Critique La Prisonnière de Bordeaux : se libérer de l’absence

Lucine Bastard-Rosset Lucine Bastard-Rosset12 août 2024Aucun commentaireIl vous reste 4 minutes à lire
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La Prisonnière de Bordeaux de Patricia Mazuy est un film social. Une représentation délicate d’une amitié entre deux femmes que rien de prédisposait à se rencontrer. 

Alma n’est plus que l’ombre d’elle-même, un reflet dans le miroir du plafonnier chez le fleuriste, une silhouette déformée qui déambule dans la pièce au milieu des bouquets aux couleurs étincelantes. Elle, semble fanée, prête à s’écrouler sur le sol, le regard vide et l’âme sans joie. Dans sa main, elle tient une boîte de gâteau emballée à l’aide d’un nœud rouge. En fond sonore résonnent une guitare électrique, une batterie et un sifflement qui rappelle étrangement les westerns, le Far-West, la liberté. Une liberté qu’Alma ne connaît pas, ne connaît plus, elle qui est devenue La Prisonnière de Bordeaux. 

© Les Films du Losange

Il suffit à Patricia Mazuy de quelques secondes pour installer l’univers de son film et en présenter l’un des personnages principaux, Alma, interprétée par Isabelle Huppert. Cette femme aux gestes lents, aux yeux tristes, qui semble désespérément seule. Elle répond d’un « non » sans engouement à celui qui lui demande si le bouquet est pour offrir. Elle lâche les gâteaux sur le sol, et les ramasse avant de quitter les lieux pour monter dans sa voiture. C’est alors que la voix de Sarah McCoy s’élève et entame les premières strophes d’une chanson qui retentira une nouvelle fois à la toute fin du film, « une chanson magnétique, quel beau va et vient ».  

Une prison sans barreau

La Prisonnière de Bordeaux retrace la rencontre entre deux femmes que (presque) tout oppose et qui trouveront l’une dans l’autre la force d’avancer. Alma et Mina vivent dans une prison sans barreau, enfermées dans l’attente de la libération de leurs maris. Leurs chemins se sont croisés au parloir d’une prison, un lieu que Patricia Mazuy filme avec tendresse, présentant des femmes abattues venues voir ceux qu’elles ne cessent d’espérer. Elle montre toutes ces femmes dont on parle peu, celles qui restent du bon côté du mur sans parvenir à vivre, emprisonnées dans leurs propres existences.

© Les Films du Losange

Patricia Mazuy raconte cette amitié improbable entre Alma et Mina devenues “co-détenues”, une version bien singulière de la collocation. C’est ensemble qu’elles parviendront à sortir de ce quotidien castrateur, en trouvant l’une dans l’autre la volonté émancipatrice qui leur manquait.

Un clivage social

La réalisatrice met en scène avec subtilité une réflexion sur la fracture sociale, qui ressort à travers les personnages eux-mêmes. D’un côté, il y a Isabelle Huppert en Alma, une femme riche vivant dans une maison bien trop grande pour elle. De l’autre, Hafsia Herzi en Mina, une jeune mère pauvre d’origine étrangère qui élève seule ses deux enfants. Tout les oppose, même leur physique : l’une à la silhouette particulièrement fine et des cheveux blonds détachés, l’autre une carrure plus imposante, la chevelure noire regroupée en un chignon tressé. Elles sont différentes mais vivent une situation qui les rapproche et les unit. Elles se construisent ensemble, osant se dire ce qu’elles-mêmes se cachent. Elles rient de cette situation qui les détruit et les malmène en marchant côte à côte.

© Les Films du Losange

Ce rapport de classe transparaît à travers des détails : des gestes, des mots, des regards. Mina restera une femme que l’on scrute consciencieusement, objet des fantasmes des amis d’Alma, à l’instar de ses enfants devenus subitement des sujets exotiques à dévisager. Pourtant, il y a aussi ces instants où Alma prend conscience de ce monde qu’elle ne connaît pas, touchant du bout des doigts sa gazinière, caressant cet étrange objet qu’elle remarque pour la première fois.

Une pointe de comédie

Isabelle Huppert confère à son personnage une pointe de comique qui permet d’alléger le propos du film. On rit de ses phrases étranges, de ses remarques sorties de nul part, de ses envies subites de tout envoyer bouler. Alma est cette personne capable de dire d’un seul coup « rien à foutre ! », parce qu’elle en a les moyens. Elle tire de sa tristesse et de sa solitude sa force et son courage. Sa gaieté contrebalance le poids de sa souffrance, elle équilibre le visage sans sourire de Mina.

© Les Films du Losange

Patricia Mazuy livre un magnifique portrait de femmes interprétées par des actrices brillantes. Et finalement, on se demande bien rapidement laquelle des deux est La Prisonnière de Bordeaux .

La Prisonnière de Bordeaux était sélectionné à la Quinzaine des Cinéastes au Festival de Cannes 2024 et sortira au au cinéma le 28 août 2024.

Avis

8 Prisonnière(s) ?

Patricia Mazui présente avec La Prisonnière de Bordeaux un film plein de grâce et de poésie. On prend le temps de connaître Alma et Mina, incarnées respectivement par Isabelle Huppert et Hafsia Herzi, deux actrices qui portent à elles deux l'ensemble du film. Un combat social, une quête de liberté.

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