Précédé d’une excellente réputation, L’Ascension, premier film de Ludovic Bernard, sonne comme la petite pépite de comédie française de ce début d’année. On n’y a pas cru, on aurait dû !
La faute en gros plan. Pourtant au début ça commençait mal. Il faut dire que le réalisateur s’en donne à cœur joie niveau gros plan et que lors des conversations, on a souvent l’impression d’assister à un ping pong avec zoom sur les raquettes…
Des sentiments à la hauteur. Heureusement pour le cinéaste, il dispose d’une sacrément bonne histoire, faite de persévérance, d’humour et de beaucoup de joie. Un feel-good movie appréciable et bien rythmé, porté avec grand plaisir par un Ahmed Sylla plein d’entrain pour grimper l’Everest. Mais nous n’y trompons pas, la vraie source de bonne humeur reste la trouvaille Umesh Tamang, alias Johnny, avec le sourire le plus communicatif du monde. Si L’Ascension est si réussit, c’est parce qu’il était là pour nous aider à grimper.