Final Fantasy : les créatures de l’esprit s’éloignait trop de la licence, Advent Children n’était qu’une fin bonus, Kingsglaive serait-il enfin un vrai film Final Fantasy sans pour autant servir de vitrine ?
Film dépendant. Le sous-titre de Kingsglaive ne ment pas, on se retrouve ici dans ce qui n’est qu’un prologue à l’histoire du jeu Final Fantasy XV, à regarder en même temps que la série animée Brotherhood. L’objectif est clair : nous faire dépenser nos sous pour connaître la suite sur consoles.
Mieux que le jeu ? Sauf qu’à la sortie, on a bien plus envie d’incarner Nyx (a.k.a. Assassin’s Creed), le héros du film, que Noctis, celui du jeu. Il faut dire que le scénario mélangeant complot politique, trahisons, et réflexion sur l’immigration nous offre un long-métrage bien plus profond qu’il n’y paraît.
Animation au top. Quand on ne parvient plus, sur certaines scènes, à faire la différence entre prises de vues réelles et animation 3D, on se dit qu’on assiste à une petite révolution. On aurait touché la perfection si le réalisateur n’avait pas rendu quelques séquences d’action illisibles…Pour le reste, on en prend plein les yeux face à la richesse des détails et l’ampleur des combats. De quoi donner envie de jouer… à Kingsglaive.