Quand AMC décide de dépoussiérer un genre, elle ne fait pas les choses à moitié. Après les zombies de The Walking Dead, la chaîne tente avec Into the Badlands le mélange arts-martiaux, western, drama et monde post-apocalyptique. Dans le milieu on appelle cela avoir de sacrées corones.
À l’écran on retrouve donc Daniel Wu en mode samouraï bien sapé, taciturne oblige, qui amoncelle les cadavres pour son « Baron », un seigneur dans cette Amérique du futur où la féodalité a fait un retour en force. Pour le reste du pitch on vous laisse découvrir, mais sachez que le show comporte aussi une part de mystique.
Un tel gloubi-glouba ne pouvait pas être parfait et ce premier épisode montre des faiblesses notamment en terme de rythme et d’expressions faciales. Into the Badlands se rattrape sur ses scènes de combats millimétrées où l’on ne plaisante pas sur le talent de Wu pour le bourre-pif, notamment lors de sa rencontre avec les nomades. La seconde séquence jouant davantage la carte de l’hommage.
Pour le moment, Into the Badlands semble avoir eu les yeux plus gros que le ventre avec un tel postulat de base, mais elle fait preuve d’originalité et on espère que cela va payer dans les prochains épisodes.